En 2016, l’activité cyclonique dans l’Atlantique devrait se situer 30 % au-dessus de la moyenne enregistrée chaque année depuis 1950, mais 40 % en dessous de la moyenne établie entre 2006 et 2015, selon le dernier rapport de Tropical Storm Risk (TSR), une division d’Aon Benfield.

Ainsi, les prévisions font état de 17 tempêtes nommées, 9 ouragans dont 4 phénomènes majeurs (de catégorie 3 ou plus) entre les mois de juin et de novembre prochain. Il y aurait même 80 % de probabilité pour que la saison 2016 soit la plus active dans l'Atlantique depuis 2012.

Augmentation de la température de surface de la mer

Le rapport met en avant deux principaux facteurs pour expliquer cette légère hausse dans les prévisions. La raison principale est l’augmentation de la température de surface de la mer pendant les mois de développement des ouragans, soit d’août à septembre.

Effets de La Niña

De plus, il y a de plus en plus de chance pour que La Niña se développe durant cette même période, ce qui favoriserait les alizées et augmenteraient les vents tourbillonnants à l’origine de ce type de phénomènes météorologiques.

Au total, le rapport révèle qu’il y a 57 % de probabilité pour que l'indice 2016 des ouragans dans l'Atlantique nord soit supérieur à la moyenne, 33 % pour qu’il soit proche de la normale, et 10 % de chance pour qu’il soit inférieur à la normale.

 

Prévisions d’Aon Benfield pour la saison cyclonique (du 1 juin au 30 novembre)
Prévisions d'Aon Benfield