L’acquisition de OneBeacon, un assureur américain spécialisé, par Intact Corporation financière le 2 mai, aura certaines retombées sur les activités canadiennes de l’entreprise.
Des membres de la haute direction d’Intact en ont fait l’annonce lors d’une téléconférence avec les analystes à l’occasion de la présentation des résultats du premier trimestre 2017. Ainsi, en plus d’avoir de nouvelles capacités transfrontalières, Intact compte élargir son offre en important les produits de OneBeacon pour la technologie, le divertissement et l’environnement, notamment. En contrepartie, les produits dans lesquels Intact se spécialise, dont ceux de cautionnement de contrat et d’agriculture, pourront être exportés vers le marché des États-Unis.
Par ailleurs, Intact compte mettre à profit ses capacités Web pour en faire bénéficier OneBeacon. L’assureur croit par ailleurs que la tendance numérique observée dans les secteurs des particuliers et des entreprises s’étendra aussi au secteur spécialisé.
En combinant le volume de primes des deux entreprises, près de la moitié (43 %) de celui-ci est composé de primes en assurance des entreprises et en assurance spécialisées. « Nos affaires sont de plus en plus balancées et nous avons augmenté notre diversité géographique », a souligné Charles Brindamour, chef de la direction. Les primes combinées pour le secteur spécialisé s’élèvent à 2,3 milliards de dollars (G$).
« La combinaison des deux entreprises appuiera nos opérations canadiennes et encouragera la synergie à travers nos deux marchés. Nous utiliserons l’expertise de l’équipe de haute direction de OneBeacon, ainsi que de nos capacités au Canada, pour mieux servir nos clients et courtiers. Ceci nous permettra certainement d’atteindre notre objectif de volume canadien de primes d’assurance spécialisée à 1 G$ dans les prochaines années », a ajouté Don Fox, premier vice-président.
Selon des informations contenues dans une présentation destinée aux analystes d’Intact, dont le Journal de l’assurance a obtenu copie, OneBeacon a enregistré des primes brutes souscrites de 1,2 G$ américains pour 2016, un bénéfice net de 107 millions de dollars, de même qu’un ratio combiné de 97,3 %. Pour le premier trimestre de 2017, ce dernier se situe à 94,5 % et est de 90,3 % en moyenne pour les cinq dernières années.