Selon un sondage d’Allianz Global Assistance, moins d’un Canadien sur quatre (37 %) fait confiance aux services misant sur l’économie du partage.
L’enquête, réalisée par IPSOS, a également révélé que 27 % des Canadiens prétendent que ces services ne sont pas dignes de confiance, alors que 36 % se disent incertains. En outre, près de la moitié (49 %) des répondants n’étaient pas très familiers avec n’importe quel type de service basé sur l’économie du partage.
« Les résultats de cette enquête nous ont permis d’approfondir nos réflexions pour bien comprendre les données recueillies, a notamment déclaré Dan Keon, directeur, marketing et communications chez Allianz Global Assistance. L’économie du partage recèle un attrait indéniable pour certains voyageurs, surtout auprès de la génération Y. »
L’impact de la génération Y
Les personnes les plus susceptibles d’avoir confiance en l’économie du partage sont en effet celles issues de la génération Y. Des 55 % de Canadiens qui sont susceptibles d’utiliser un service misant sur l’économie du partage dans les douze prochains mois au cours de leurs vacances, 51 % sont de la génération Y, soit âgés de 18 à 34 ans.
Ces jeunes ont également indiqué qu’ils font plus confiance aux fournisseurs de services misant sur l’économie du partage que d’autres données démographiques (57 % contre 34 % de la génération X et 25 % des baby-boomers).
Une réglementation inadaptée
Dans le modèle de l’économie du partage, la réglementation et la sécurité sont deux des facteurs les plus souvent cités pour expliquer le manque de confiance du public envers celui-ci.
« Les gens issus de la génération Y n’aiment pas les règles, a expliqué pour sa part Emily Rayson, directrice de l'exploitation de CanadaStays, un site sur lequel des gestionnaires de propriété de loisirs plus âgés louent à de jeunes vacanciers souhaitant payer en ligne.
« Le problème avec la réglementation, c’est que nous avons d'anciennes règles pour les opérateurs existants et aucune ne règle pour les entreprises œuvrant dans l’économie du partage, a ajouté Sunil Johal, directeur des politiques au Mowat Centre à l’Université de Toronto. Comment uniformiser le secteur tout en éliminant certaines des règles plus archaïques que les entreprises doivent suivre? »