Pour les travailleurs canadiens, l’épargne-retraite constitue l’objectif d’épargne le plus important, mais représente aussi une source d’inquiétude évidente. C’est ce que révèle le dernier sondage de Mercer, intitulé Dans la tête des employés.

Ce sont les travailleurs les plus vieux qui s’inquiètent davantage, car la retraite approche et devient de plus en plus une réalité. Beaucoup de travailleurs âgés de 50 ans et plus prévoient, à la retraite, travailler à temps partiel (41 %) ou s’ajuster à un niveau de vie plus modeste (46 %). Certains devront même retarder leur départ à la retraite (34 %).

Selon les résultats du sondage mené auprès de plus de 1 000 employés canadiens, les jeunes travailleurs sont plus optimistes. En effet, 82 % des répondants âgés entre 18 et 34 ans considèrent qu’ils ont encore du temps devant eux pour rattraper leur retard dans leur épargne-retraite. Ils devraient prendre note toutefois que 64 % des travailleurs âgés de plus 35 ans regrettent de ne pas avoir commencé à épargner plus tôt.

« L’épargne-retraite demeure l’un des principaux objectifs des travailleurs canadiens dans tous les secteurs et toutes les régions, affirme Hubert Tremblay, conseiller principal du domaine « Retraite » chez Mercer. On constate un niveau élevé d’inquiétude chez les travailleurs en ce qui concerne le coût des soins de santé à la retraite. Ils craignent de ne pas avoir suffisamment d’économies et de ne pas être assez bien préparés en général. Près de 20 % des travailleurs canadiens disent qu’ils s’inquiètent au point de faire de l’insomnie. Cette situation offre une belle occasion aux employeurs d’augmenter leurs efforts en matière de bien-être financier pour aider leurs employés à mieux se préparer pour la retraite afin d’avoir un meilleur revenu et d’être mieux outillés pour faire face au coût des soins de santé. »