Après les policiers du Service de police de la Ville de Montréal, c’est au tour de ceux de la Sûreté du Québec d’avoir accès à la banque de données de Sherlock. À terme, l’objectif de la firme de marquage est de rendre celle-ci accessible à tous les policiers du Québec à partir de leur auto-patrouille.
« La police a besoin de sources vérifiables et de pièces identifiées. On fait aussi la tournée des assureurs pour les sensibiliser à cela. On travaille ainsi à ce que tous les policiers de la province soient connectés. Même si le vol diminue, on doit travailler pour le faire venir à zéro », dit André Drolet, directeur national, développement des affaires, de Sherlock.

Pour aider les policiers, Sherlock a aussi fait une mise à jour de son moteur de recherche. Auparavant, les policiers devaient amorcer leur recherche en inscrivant le numéro de marquage de Sherlock pour trouver le numéro de série du véhicule (VIN) et voir s’il était volé. Dorénavant, les policiers pourront faire leur recherche à partir du VIN ou du numéro de marquage de Sherlock.

L’entreprise a aussi amélioré son marquage pour les véhicules industriels. Dorénavant, le marquage de Sherlock sur ce type de véhicule empêche l’écaillement. « Lorsqu’on marque un camion lourd ou un bolide de construction, on fait un travail plus propre. Les gens sont ainsi moins craintifs à faire le marquage », dit-il. Le marquage des véhicules industriels que fait Sherlock permet de marquer de 125 à 150 endroits, selon le type de véhicule, avec une grosse marque visible.

Sherlock poursuivra aussi ses efforts en publicité grand public en 2012. L’entreprise relance sa campagne radio et télé et y ajoute un volet anglophone. Des publicités seront ainsi diffusées sur les ondes de CFCF, la station télé du réseau CTV à Montréal.

L’entreprise met aussi beaucoup l’accent sur son programme de recertification. Quand le propriétaire d’un véhicule marqué Sherlock le vend, son nouveau propriétaire doit retourner chez Lebeau Vitres d’auto ou Duro pour faire vérifier son marquage. Si des pièces n’ont pas été marquées à l’époque, compte tenu de l’évolution de la technologie, elles le sont à ce moment. « Ce programme va super bien et surtout, en grandissant », dit M. Drolet.