Le segment des locations à court terme et des résidences secondaires a obtenu une croissance de 10 % en 2020, malgré l’arrêt du tourisme, selon des chiffres rapportés par le grossiste en assurance de dommages April Canada.

« On ne peut pas dire que les Québécois aient arrêté le Airbnb », souligne son PDG Sébastien Gabez.

En 2020, ce segment d’April n’a pas limité les protections des assurés pour s’adapter à la situation de la COVID-19. « Normalement, si les habitations de la location à court terme deviennent vacantes, nous limitons les protections comme pour le risque par l’eau de l’eau ou pour le refoulement d’égout », dit Lucie Frappier, responsable de la souscription et du développement des affaires résidentiel, pour le grossiste.

Beaucoup de Québécois ont fait des rénovations en 2020 et ça a servi le segment des entrepreneurs qui ont aussi connu une croissance en 2020. « On a vu un déplacement du budget voyage à ce niveau-là », dit Sébastien Gabez.

Les régions localisées à l’extérieur des régions métropolitaines ont connu des hausses de ventes spectaculaires de plus de 31 %, et ce, dans tous les types de propriétés. L’agglomération de Charlevoix a vu sa progression de vente atteindre 94 %, Sainte-Agathe-des-Monts a connu une hausse de 64 %, Mont-Tremblant de 59 % et Sainte-Adèle de 57 %, révèle l’Association professionnelle de courtiers immobiliers (APCI), lors de son bilan de fin d’année.

L’achat de chalet et de résidence secondaire dans des secteurs éloignés de la grande ville a connu des hausses particulières en 2020. « On s’attend dans la prochaine année à ce que les gens fassent de la location à court terme ou du Airbnb avec ces résidences pour gagner un peu plus d’argent vu le contexte encore incertain. On voit que les gens veulent de plus en plus rester au Québec et faire des activités en plein air », ajoute Mme Frappier. « Pour le Airbnb, je pense que nous allons encore grandir », dit-elle.

Cet article est un Complément au magazine de l'édition de février 2021 du Journal de l'assurance.