La moyenne mobile sur cinq ans de l’Indice actuariel climatique (IAC), qui mesure la variation des conditions météorologiques extrêmes et du niveau de la mer, vient d’être l’objet d’une mise à jour. On rapporte une augmentation de l’indice durant l’été dernier comparativement au printemps 2024.
Cette moyenne est désormais de 1,31 par rapport à la moyenne de zéro durant la période de référence qui s’échelonne entre 1961 et 1990.
Lors de la dernière mise à jour faite en novembre dernier pour la période printanière, l’IAC avait été établi à 1,26.
« L’augmentation est attribuable à des changements dans la fréquence des températures quotidiennes élevées, des précipitations et des jours secs consécutifs, des variations du niveau de la mer et de la vitesse du vent », indique-t-on dans le communiqué publié le 27 février dernier.
Comparaison avec l’été 2019
L’ajout de la donnée saisonnière de l’été 2024 sert à mettre à jour la moyenne mobile sur cinq ans de l’IAC. Cette donnée atteignait 2,10 pour le Canada et les États-Unis.
La moyenne mobile étant établie sur cinq ans et actualisée tous les trimestres, la donnée de l’été 2024 remplace celle de l’été 2019, qui s’établissait à 1,21.
Lorsque les moyennes de l’IAC sont en augmentation par rapport à la moyenne de zéro, on en déduit que les événements climatiques extrêmes sont plus fréquents et que la montée du niveau des océans se poursuit.
Combinaison
Plusieurs données saisonnières trimestrielles sont recueillies pour établir cet indice. Pour ce faire, on utilise les variables qui ont le plus d’effet sur la population et l’économie : les températures élevées et basses, les fortes précipitations, les sécheresses, les vents forts et le niveau de la mer.
Pour le sous-indice relié au niveau de la mer, la moyenne mobile sur cinq ans pour le Canada et les États-Unis se chiffrait à 3,15 à l’été 2024, comparativement à 3,20 au trimestre précédent. À l’été 2019, le même sous-indice était de 3,27.