Plusieurs acteurs de l’industrie de l’assurance ont réagi aux différentes mesures du budget 2019 du ministère des Finances du Canada. En voici un compte-rendu.
Les réactions sont généralement positives pour les différentes mesures qui touchent l’industrie de l’assurance.
Les réactions des secteurs de l’assurance de dommages et de l’assurance vie envers le budget de Bill Morneau, ministre des Finances du Canada, sont en tout point positives.
En plus d’appuyer les mesures concernant le régime national d’assurance médicaments, l’Association canadienne des compagnies d’assurances de personnes (ACCAP) se réjouit aussi des investissements prévus pour assurer la sécurité de revenu de retraite des Canadiens.
« Le budget d’hier propose en effet de permettre aux Canadiens d’utiliser une partie de leur épargne-retraite pour souscrire des rentes garantissant un revenu à vie, dont le service commence au plus tard à 85 ans, soutient Stephen Frank, président et chef de la direction de l’ACCAP. Il est parfaitement logique de permettre aux particuliers de gérer leurs fonds de retraite, tout en leur offrant une option supplémentaire de revenu de retraite sûr et prévisible. »
L’ACCAP réitère que l’industrie des assurances vie et maladie et d’autres parties prenantes demandaient ces changements « depuis un certain temps ».
L’organisme explique également appuyer la proposition d’autoriser les participants à des régimes à cotisations déterminées de mettre en commun le risque de longévité et le risque de placement.
Désastres naturels et cybersécurité
Le Bureau d’assurance du Canada (BAC) félicite le gouvernement fédéral pour les mesures de son budget 2019 qui ont trait aux conséquences des désastres naturels et à la cybersécurité.
Entre autres mesures, le BAC souligne l’investissement de 151 millions de dollars en science et en modélisation sur cinq ans pour améliorer la capacité du Canada à prédire les phénomènes météorologiques violents.
« Cet investissement nous permettra aussi de mieux comprendre la nature des risques que posent les inondations, les feux de forêt et les tremblements de terre. Les assureurs comptent beaucoup sur les renseignements scientifiques et les données du gouvernement pour établir avec exactitude leurs primes », explique l’organisme.
« Le BAC et ses membres ont fait la promotion d’un financement réservé à l’atténuation des conséquences des désastres naturels, et accueillent favorablement cette mesure, ajoute Don Forgeron, président et chef de la direction du BAC. Le secteur de l’assurance de dommages continue de constater les effets dévastateurs de cette nouvelle ère, marquée par un climat changeant et imprévisible. »
Le budget du ministre des Finances Bill Morneau prévoit également un investissement de 144,9 M$ sur cinq ans pour protéger les cybersystèmes essentiels du Canada, notamment ceux du secteur des finances. L’investissement permettra d’aider le Centre canadien pour la cybersécurité à offrir aux exploitants des infrastructures essentielles des conseils et une orientation sur la façon de mieux prévenir et contrer les cyberattaques, précise le BAC.