Dans le cadre du Congrès de l’assurance et de l’investissement, c’est Mme Monique Jérôme-Forget qui a présidé le Gala des Prix Excellence de la Chambre de la sécurité financière.

L’occasion était donc donnée à cette femme au parcours d’exception - Monique Jérôme‑Forget a notamment siégé à l’Assemblée nationale de 1998 à 2009 et a occupé les postes de ministre des Finances, de ministre des Services gouvernementaux, et de présidente du Conseil du Trésor -  de s’exprimer sur les nouveaux enjeux visant l’industrie des services financiers.

« Dès que quelque chose ne va pas, les gens vont sur internet, une encyclopédie accessible, ouverte. Si on prend un produit, on peut avoir accès à des reviews. Mais ce n’est pas parce qu’on a internet qu’il ne faut pas aller chez le médecin », a-t-elle souligné en référence au débat qui agite aujourd’hui l’industrie quant à la vente de produits d’assurance sur le web.

Soutien à la CSF

Par ailleurs, Mme Jérôme-Forget a tenu a renouvelé son soutien à la Chambre de sécurité financière en soulignant son importance. 

« 11 millions de dollars pour 32 000 membres, si vous trouvez que ça coûte cher, je vous trouve cheap, a-t-elle plaisanté. Ce n’est pas la mer à boire. Cela coûte moins cher à l’AMF de surveiller des cabinets car il y en a moins, a rappelé celle qui siège depuis 2013 au conseil d’administration de la Banque du Canada.

Enfin, Monique Jérôme-Forget a eu un mot pour les planificateurs financiers, soulignant notamment le fait qu’il est indispensable qu’ils conservent toute leur autonomie.

Importance du rôle-conseil

« Vous devez protéger votre professionnalisme, car votre conscience est mise au défi, a-t-elle précisé en référence à l’importance du rôle-conseil. Vous devez vous donner la possibilité d’être innovateurs, d’aller plus loin dans l’intérêt du client et dans votre formation professionnelle. Vous devez comprendre les produits et faire en sorte de les expliquer à vos clients. »

Avant de conclure par une phrase des plus motivantes : « mes enfants, prenez votre temps, nous sommes pressés. »