Une Canadienne représentera les intérêts des assureurs vie nord-américains face au rouleau compresseur des normes internationales d’information financière (NIIF-IFRS). Il s’agit de Lynda Sullivan, comptable en chef de la Financière Manuvie.

Château fort de l’International Accounting Standards Board (IASB), Londres sera la scène de plusieurs discussions entre comptables du monde entier. On y débattra du format final que doivent revêtir en 2011 NIIF.

À la mi-novembre, le Groupe de travail sur l’assurance se fera entendre dans la capitale. Et l’IASB l’écoutera. C’est lui qui a mis le groupe sur pied pour prêter oreille aux doléances des assureurs à travers le monde. Membre de ce groupe, Mme Sullivan entend transmettre le point de vue de toute l’industrie nord-américaine et obtenir satisfaction. Il sera alors minuit moins une, puisque la consultation prend fin le 30 novembre.

« La réponse du Groupe sera mondiale et je suis pour ma part impliquée dans la partie nord-américaine de cette réponse. J’ai l’appui de plusieurs associations, dont l’Association canadienne des compagnies d’assurances de personnes (ACCAP) et l’American Council of Life Insurers (ACLI). J’ai bon espoir d’amener les préoccupations de nos membres à la table de discussions et de faire valoir notre point de vue », a déclaré en entrevue au Journal de l’assurance la vice-présidente exécutive et contrôleur de Manuvie.

La préoccupation principale demeure la même depuis les premières représentations du Canada en 2006 : protéger les façons de faire d’une industrie qui est passée maître dans la commercialisation de produits d’assurance garantis à long terme.

Alain Thériault