RBC Groupe financier déclare un bénéfice net de 3,9 milliards de dollars (G$) pour le quatrième trimestre de 2021, qui s’est étalé du 1er août au 31 octobre. Ce résultat est en hausse de 19,9 % ou 646 millions de dollars (M$) par rapport au quatrième trimestre de 2020.

Pour l’ensemble de l’année 2021, le bénéfice net de l’institution financière s’élève à 16 G$, quand il était de 11,4 G$ en 2020. Il est en hausse de 40,3 % ou 4,6 G$.

« L’amélioration des résultats des secteurs gestion de patrimoine et assurances » fait partie des facteurs ayant « favorisé la hausse du bénéfice net » sur un an, dit RBC.

Gestion de patrimoine

Pour son secteur gestion de patrimoine, RBC déclare un bénéfice net de 2,6 G$ pour l’année 2021, contre 2,1 G$ pour 2020. Ce résultat est en hausse de 21,9 % ou 472 M$ « grâce principalement à l’augmentation de la moyenne des actifs liés aux services tarifés des clients, ce qui rend compte de l’appréciation des marchés ainsi que des ventes nettes », explique l’institution financière.

Elle précise que cette hausse a aussi été favorisée par une « croissance moyenne des volumes de 10 % pour ce qui est des prêts et de 17 % dans le cas des dépôts » et ce principalement dans son secteur de gestion de patrimoine américain, comprenant City National.

« Ces facteurs ont été contrebalancés en partie par l’augmentation de la rémunération variable et par les répercussions du rétrécissement des écarts, en grande partie grâce à la baisse des taux d’intérêt et aux changements dans la composition de la moyenne des actifs productifs. »

Au quatrième trimestre de 2021 uniquement, le bénéfice net de ce secteur a atteint 558 M$. Il a augmenté de 2,2 % ou 12 M$ par rapport au quatrième trimestre de 2020.

Assurance

Le secteur assurance termine l’année 2021 avec un bénéfice net de 889 M$, alors qu’il affichait un bénéfice net de 831 M$ en 2020. Cette hausse de 7 % ou 58 M$ découle « du fait surtout de changements favorables des hypothèses actuarielles annuelles et de la réduction des coûts des sinistres », dit RBC.

« Ces facteurs ont été neutralisés en partie par la baisse de la sinistralité favorable liée aux placements », mais aussi « par la moins forte incidence des renégociations de contrats de réassurance. »

Au quatrième trimestre de 2021 uniquement, le bénéfice net de ce secteur a atteint 267 M$. Il a augmenté de 5,1 % ou 13 M$ par rapport au quatrième trimestre de 2020, « du fait surtout des changements favorables des hypothèses actuarielles annuelles, qui ont été en partie neutralisés par la baisse de la sinistralité favorable liée aux placements, ce qui englobe l’effet des profits réalisés sur les placements l’exercice précédent ».

Revenus d’assurance : nouvelle baisse au Canada

Les revenus d’assurance de RBC s’élèvent à 5,6 G$ en 2021, contre 5,4 G$ en 2020. Ils sont en hausse de 4,5 % ou 239 M$, ce qui est dû « avant tout à la hausse des ventes de rentes collectives ainsi qu’à l’expansion des activités, éléments qui sont tous deux compensés en grande partie dans les indemnités, sinistres et coûts d’acquisition liés aux polices d’assurance », dit RBC.

« Ces facteurs ont été contrebalancés en partie par la variation de la juste valeur des placements garantissant les obligations au titre des polices d’assurance et par les répercussions des profits réalisés sur les placements l’exercice précédent. »

Dans le détail, on note que les revenus d’assurance ont diminué au Canada, mais augmenté à l’international, comme en 2020.

  • À l’international, les revenus d’assurance s’élèvent à 2,7 G$ en 2021, contre 2,4 G$ en 2020. Ils sont en hausse de 12,4 % ou 296 M$ « en raison principalement de la variation de la juste valeur des placements garantissant les obligations au titre des polices d’assurance et de l’expansion des activités de réassurance du risque de longévité ».

  • Au Canada, les revenus d’assurance s’élèvent à 2,9 G$ en 2021, contre 3 G$ en 2020. Ils sont en baisse de 1,9 % ou 57 M$ « en raison surtout de la variation de la juste valeur des placements garantissant les obligations au titre des polices d’assurance ainsi que de l’incidence des profits réalisés sur les placements l’exercice précédent », dit RBC. « Ces facteurs ont été contrebalancés en partie par l’augmentation des ventes de rentes collectives et la croissance des activités, soit surtout en ce qui concerne les fonds distincts et l’assurance vie, éléments qui sont tous deux compensés en grande partie dans les indemnités, sinistres et coûts d’acquisition liés aux polices d’assurance. »

Hausse des indemnités, sinistres et coûts

Les indemnités, sinistres et coûts d’acquisition liés aux polices d’assurance ont en effet augmenté de 5,6 % ou 208 M$. Ils s’élèvent 3,9 G$ en 2021, contre 3,7 G$ en 2020.

Cette hausse « reflète principalement l’accroissement des ventes de rentes collectives et l’expansion des activités, éléments qui sont tous deux compensés en grande partie dans les revenus. La baisse de la sinistralité favorable liée aux placements et l’incidence moins forte des renégociations de contrats de réassurance ont également accentué la hausse précitée », relate l’institution financière.

« Ces facteurs ont été neutralisés en partie par la variation de la juste valeur des placements garantissant les obligations au titre des polices d’assurance, par des changements favorables des hypothèses actuarielles annuelles durant l’exercice à l’étude, et ce, surtout de celles en lien avec la mortalité et la conjoncture économique, ainsi que par la réduction des coûts des sinistres, soit principalement ceux de nos produits d’assurance voyage et invalidité. »

Le Canada pousse les primes et dépôts

Les primes et dépôts d’assurance de RBC s’établissent à 5,7 G$ en 2021, contre 4,9 G$ en 2020. Ils sont en hausse de 15,6 % ou 771 M$.

Dans le détail, on note que les primes et dépôts ont été poussés par l’assurance au Canada, bien qu’ils aient également progressé à l’international :

  • À l’international, les primes et dépôts se chiffrent à 2,6 G$ en 2021, contre 2,5 G$ en 2020. Ils sont en hausse de 4,1 % ou 102 M$ « en raison principalement de la variation de la juste valeur des placements garantissant les obligations au titre des polices d’assurance et de l’expansion des activités de réassurance du risque de longévité ».

  • Au Canada, les primes et dépôts se chiffrent à 3,2 G$ en 2021, contre 2,5 G$ en 2020. Ils sont en hausse de 26,8 % ou 669 M$ « grâce surtout aux rentes collectives, aux fonds distincts et aux produits d’assurance vie individuelle ».