Au trimestre clos le 30 septembre dernier, Co-operators a enregistré une perte nette consolidée de 7,4 millions de dollars (M$), comparativement à un bénéfice net de 16,3 M$ pour le trimestre correspondant de l'exercice 2016.
La compagnie explique ce recul de 23,7 M$ par l’augmentation de la perte technique de la compagnie, en raison principalement d'une hausse des provisions pour sinistres dans le secteur de l'assurance automobile en Ontario. Co-operators justifie aussi ce résultat par la baisse de ses revenus d'investissement par rapport à la période correspondante de l'exercice précédent.
Toutefois, le président et chef de la direction de l’assureur coopératif, Rob Wesseling, se veut rassurant. « Notre bilan demeure solide tout comme notre rythme de croissance, souligne-t-il. Au troisième trimestre, les primes nettes acquises ont augmenté dans tous nos principaux secteurs d'activité et dans toutes les régions du pays. »
Hausse des primes directes souscrites
Au troisième trimestre, les primes directes souscrites (PDS) ont augmenté de 8,0 % (+ 55,2 M$), pour atteindre 746,2 M$. Cette amélioration est attribuable à l'augmentation du nombre de polices et de véhicules dans tous les secteurs d'activité, ainsi qu'à des ajustements de taux, affirme la société.
Le ratio mixte s'élève lui à 108,9 %, comparativement à 109,2 % pour la même période l'année précédente. Le montant net des sinistres et frais de règlement non actualisés a augmenté de 6,3 %, portant ainsi le ratio sinistres-primes à 76,8 %. Pour Co-operators, les coûts liés aux sinistres ont augmenté en raison d'une hausse des provisions pour sinistres pour tenir compte de l'augmentation de la fréquence et de la sévérité des sinistres dans le secteur de l'assurance automobile en Ontario.
Baisse des revenus nets de placement
Les profits et revenus nets de placement ont diminué de 41,7 M$ par rapport au troisième trimestre de 2016, en raison principalement de la diminution des profits réalisés sur les actions ordinaires et les obligations. Au troisième trimestre de 2017, les gains réalisés sur les actions ordinaires se chiffrant à 7,7 M$ avaient reculé de 25,5 M$ par rapport au trimestre correspondant de 2016.
La Banque du Canada a déclaré deux hausses de ses taux d'intérêt au cours de la période, ce qui a eu une incidence négative sur la valeur des obligations, qui s'est traduite par des variations défavorables de 11,5 M$ pour les gains réalisés sur les obligations, explique la compagnie.