Sonnet, l’assureur exclusivement Web d’Assurance Economical, a terminé 2016 avec un volume de primes nettes de 12 millions de dollars (M$). De ce volume, 800 000 $ provient du Québec.
C’est ce que révèlent des chiffres compilés par MSA Research pour le compte du Journal de l’assurance. MSA Research compile tous les résultats financiers des assureurs canadiens à partir des données qu’ils doivent divulguer au Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF).
Economical ne dévoile pas ces chiffres dans son rapport annuel. Le Journal de l’assurance a aussi sondé l’assureur pour les connaitre par le passé, mais celui-ci préférait les garder confidentiels.
Ces chiffres couvrent un plus des sept premiers mois d’existence de Sonnet, qu’Economical en lancé en mai 2016. Les chiffres fournis par MSA révèlent par ailleurs que Sonnet a terminé 2016 avec une perte nette de 262 000 $, un ratio combiné de 108,4 %, une perte technique de 11 947 $ et des revenus de placements de 10 434 $.
Fait particulier, Sonnet a un volume de primes brutes nettement plus élevé que son volume de primes nettes. Il s’établit à 146 M$. MSA a expliqué au Journal de l’assurance que ce chiffre inclut un montant de réassurance assumé de 145 M$, expliquant ce volume de primes brutes.
Au Québec, Sonnet tire plus de volume en assurance automobile qu’en assurance habitation. Son volume automobile est de 444 000 $. Il est de 348 000 $ en assurance habitation.
Même si on ne retrouve aucune trace des résultats de Sonnet dans le rapport annuel d’Economical, son PDG Rowan Saunders fait le point sur sa situation dans son message du président. Pour M. Saunders, ce lancement est un « game changer » dans l’industrie. Il rappelle que Sonnet a été créé en moins de deux ans, mais aussi qu’il s’agit d’une entité indépendante et distincte des affaires par courtage d’Economical. La tarification en est aussi différente et s’établit sur différentes données et analytiques avancées qui permet au client d’avoir une prime personnalisée.