« On choisit nos plateformes en fonction de nos objectifs d’affaires. LinkedIn, pour le recrutement et la connexion avec nos employés, Instagram, pour les employés, Twitter, pour l’actualité en temps réel, Facebook, pour cibler nos messages », révèle Julie Gosselin, gestionnaire aux communications, responsable des médias sociaux à la Financière Sun Life.

Si Sun Life est présente sur de nombreuses plateformes, c’est parce qu’il existe une réelle volonté d’entreprise - et de la haute direction, d’être connecté avec ses clients et partenaires. En témoigne d’ailleurs le fait que sur Twitter ou Facebook, Sun Life se décline en deux pages : Financière Sun Life pour le Québec et Sun Life Canada hors-Québec.

« On ne peut pas être sur les médias sociaux sans avoir une stratégie de contenus. Par exemple, dans le cadre du mois de la prévention de la fraude, nous avons lancé un jeu-questionnaire sur Facebook, ainsi qu’un GIF animé sur Twitter et Facebook. Nous n’avons pas publié de communiqué traditionnel », explique Mme Gosselin.

Pour la Financière Sun Life, les médias sociaux sont un bon complément aux campagnes publicitaires sur les médias traditionnels, car elles ciblent plus de gens, « un à un », et bâtissent une relation de proximité avec le consommateur. « Ils permettent de tester des campagnes avant la diffusion à la télévision ou à la radio. C’est l’avantage des médias sociaux, on peut prendre le pouls », résume-t-elle.

Toutefois, une présence accrue sur les médias sociaux nécessite de relever certains défis : être court, concis, et savoir vulgariser l’information financière. « Il faut aussi être réactif. On ne peut pas répondre une semaine plus tard à une question posée sur notre page Facebook. Il faut être disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. »