Annoncée le mois dernier, la politique de charbon thermique de Swiss Re veut que l’entreprise cesse toutes activités de réassurance avec les entreprises ayant plus de 30 % d’exposition au charbon thermique.
La décision de développer une telle politique était basée sur l’engagement de Swiss Re selon l’Appel de Paris en 2015, visant à limiter la hausse de la température à moins de 2° Celsius. L’Appel de Paris avait été mis sur pied pour permettre aux entités non étatiques d’exprimer leur engagement à l’Accord de Paris sur le climat. Le réassureur avait alors exprimé son soutien aux alternatives d’énergies fossiles.
S’adapter à une économie à faible émission de carbone
« La mise en œuvre de la politique du charbon est un grand pas en avant pour que nos activités soient alignées sur l’accord de Paris et les efforts nationaux correspondants. Nous souhaitons ainsi travailler avec nos clients pour trouver les meilleures solutions permettant de nous adapter à une économie à faible émission de carbone », explique le directeur de la souscription de Swiss Re, Edi Schmid.
Swiss Re avait déjà cessé depuis le début de 2016 à investir dans les entreprises générant 30 % ou plus de leurs revenus en extraction thermique du charbon ou utilisant au moins 30 % de charbon pour la production d’électricité. Le réassureur a également cédé les actifs existants qui ne respectaient pas ces critères.