À la suite d’une vaste enquête d’Aviva Canada pour contrer la fraude en 2016, le chiropraticien Edward Hayes s’est vu condamné à payer une amende de 15 000 $ par le Collège des chiropraticiens de l’Ontario. Sa licence a également été révoquée.
Des représentants d’Aviva avaient utilisé un stratagème de caméras cachées et s’étaient fait passer pour les des automobilistes blessés réclamant des indemnités pour lésions corporelles. Les professionnels de la santé les avaient encouragés à faire des réclamations, malgré aucune douleur. Cette enquête a mis au jour un système de collusion entre la clinique de soins de santé Wellness Centres of Ontario, où travaillait Dr Hayes, et le cabinet d’avocats Kovtman Law.
Passé criminel
Il a aussi été démontré que Dr Hayes avait reçu son permis de pratique malgré des antécédents criminels. Il avait été reconnu coupable d’un cas de fraude similaire avec la Blue Cross du Michigan dans les années 80 et 90. Il avait été condamné à passer 12 mois derrière les barreaux, avait dû payer 140 000 $ à l’assureur et avait dû renoncer à sa licence avant de se rendre en Ontario.
« Un professionnel de la santé ayant des antécédents criminels ne devrait pas être autorisé à soigner les victimes d’accident blessées en Ontario, croit Gordon Rasbach, vice-président de la gestion de la fraude chez Aviva Canada. Les organismes professionnels comme le Collège des chiropraticiens de l’Ontario doivent comprendre l’impact que leurs membres qui ont agi frauduleusement peuvent avoir sur les assurés qui finissent par payer. »
Vidéo de sensibilisation
Aviva a profité des derniers développements du cas pour publier une vidéo rappelant l’importance de dénoncer la fraude en assurance. Selon l’assureur, la fraude coute aux citoyens plus de 2 milliards de dollars par année et contribue à l’augmentation des primes.