L’assurance des risques transactionnels n’est pas quelque chose qu’un courtier peut proposer à son garagiste du coin qui vend son entreprise à son voisin. Le produit est destiné aux transactions dépassant les 20 millions de dollars (M$).

« Ce n’est pas un produit de PME, dit Jean-Sébastien Desroches, associé pour la firme d’avocats Lavery. On parle de transaction qui ont cours dans le mid-market, de 25 M$ à 250 M$-500 M$. »

Janik Lachance, directrice de l’assurance spécialisée chez Chubb, souligne d’ailleurs que les sociétés de capital de risque s’intéressent de plus en plus au produit. L’assurance des risques transactionnels leur permet d’accéder à leur capital plus rapidement à la suite de la vente. « L’acheteur veut être remboursé et ne veut pas que l’argent soit en attente. »

Elle souligne aussi que ce produit se vend dans tous les types d’industrie. La prime représente en moyenne entre 2 % et 5 % du montant de la transaction, dit Mme Lachance. Le tout varie en fonction de la franchise prise et du confort de l’assureur face aux représentations faites, de la qualité de la vérification diligente effectuée, mais aussi de l’équipe en place dans l’entreprise.