Autre système souvent remplacé au gré de la consolidation, VirtGate ne craint pas l’avenir.

Son créateur et PDG de VirtGroup, Tim Fitzpatrick, rappelle que son système demeure bien présent à travers le Canada. Il se dit soutenu par le réseau indépendant qui, rappelle-t-il, vend un tiers des polices au Canada, mais récolte les deux tiers des primes. Son marché : les agents généraux et les comptes nationaux.

Il cite un client de taille, Qualified Financial Services (QFS), agent général qui passe toutes ses affaires d’assurance vie individuelle par son système. « Un nombre significatif de distributeurs canadiens ont retenu VirtGroup, pour offrir les services de VirtGate dans l’administration leurs données », a-t-il dit.

Le PDG de VirtGroup note aussi que les tendances actuelles soutiennent le marché des systèmes d’arrière-guichet, dont l’explosion des propositions électroniques, et la conformité accrue en assurance de personnes. « Les distributeurs et les conseillers adoptent rapidement la proposition électronique, sauf possiblement quelques conseillers âgés. Il a espoir qu’une nouvelle génération de conseillers optera pour la carrière d’assurance, aussi bien que pour le double permis assurance et fonds. »

Tim Fitzpatrick a hésité à donner des chiffres sur ses parts de marché ou son nombre d’utilisateurs, car il estime que de telles statistiques peuvent porter à confusion. Parmi les confusions possibles, un chiffre peut représenter de nouvelles affaires ou des affaires en vigueur. Sur les 100 000 polices qui passent par son système, une minorité pourrait être des polices d’assurance et la majorité des polices de fonds distincts qui ont transité par le système de transaction Fundserv, pour ensuite se retrouver sur VirtGate.

Le nombre de connexions peut aussi être trompeur. Un agent général pourrait avoir 2 000 conseillers connectés à VirtGate, mais avoir placé seulement 100 polices dans les 12 derniers mois à travers son système, alors que les conseillers pourraient s’être connectés pour d’autres raisons, dit M. Fitzpatrick.

Un peu à la manière de MICA avec Solutions Ageman, QFS dit avoir contribué au développement de VirtGate. « Nous avons notre propre version de VirtGate, a révélé le PDG de QFS Kevin Cott. Nous avons été un des premiers agents généraux avec ce logiciel. Nous avons contribué à le développer. Nous avons eu trois années d’exclusivité au début. Nous avons gardé le noyau de VirtGate, puis ajouté des caractéristiques spécifiques à nos besoins, comme des outils de calcul. »

Dans le cas de Virtgate, les acquisitions de QFS auront joué en sa faveur. « Nous avons acquis des cabinets qui utilisaient VirtGate, et d’autres pas. Il nous était plus facile de convertir leurs données vers VirtGate. Après 16 ans avec ce système, nous en sommes satisfaits puisqu’il fournit à nos conseillers des outils de valeur qu’ils peuvent utiliser dans leurs communications et leurs affaires de tous les jours », a commenté M. Cott.