La tempête qui a balayé le sud de l’Ontario et du Québec du 10 au 12 janvier a causé plus de 95 millions de dollars (M$) en dommages assurés, dont 81,6 M$ en Ontario et 13,7 M$ au Québec, selon les données du Bureau d’assurance du Canada (BAC). La plupart des dommages ont été causés aux biens personnels.

Les dommages causés par le vent ont été un facteur problématique, surtout dans la péninsule du Niagara. Les vents forts ont provoqué des ondes de tempête, ce qui a entraîné la fermeture de certaines routes. Tout comme la combinaison du sol gelé, de la fonte des neiges et des fortes pluies qui ont entraîné des inondations terrestres généralisées, des refoulements d’égouts, des infiltrations et d’autres fermetures de routes.

Deux extrêmes en quelques jours

Le sud de l’Ontario a subi un cocktail météorologique extrême en moins de quelques jours d’intervalle. Les températures nocturnes avant la tempête ont atteint des niveaux record de chaleur, soit entre 10 °C et 15 °C. La pluie a commencé le 10 janvier et s’est poursuivie jusqu’au 11 janvier et s’est transformée en neige le 12 janvier. De Windsor à London, 60 à 70 mm de pluie sont tombés. À Toronto, 78 mm de précipitations ont été enregistrés. L’aéroport d’Ottawa a signalé 34 mm de pluie et 12 cm de neige et de granules de glace.

Le 11 janvier, la pluie a commencé à Montréal où la température maximale de l’après-midi a atteint 6,5 °C, puis sont survenus des épisodes de pluies verglaçantes. Après minuit, la pluie verglaçante s’est mélangée à des granules de glace, puis à de la neige. Montréal a reçu 40 mm de pluie et 13 cm de neige et de granules de glace.

« Nous continuons de voir les conséquences dévastatrices des événements météorologiques violents se produire de plus en plus fréquemment et avec une intensité accrue. En particulier, les tempêtes avec des vents violents qui provoquent des inondations sont de plus en plus courantes. Bien que les dommages assurés de ces tempêtes soient importants, le coût économique total pour tous les intervenants, le gouvernement et pour les propriétaires ayant subi des pertes personnelles est encore plus important », a dit Kim Donaldson, vice-présidente du BAC-Ontario.