Après douze années passées à la vice-présidence du Centre d’étude de la pratique en assurance (CEPA), John Morin quitte l’organisme. Il quitte aussi la présidence du bureau de direction du CEPA au Québec. M. Morin veut ainsi laisser la place à la relève pour qu’elle amène de nouvelles idées. « Les dossiers qui sont sur le bureau du CEPA sont tous nouveaux et le bureau de direction a aussi changé de personnel il y a un an. C’est donc le bon moment pour partir », a-t-il confié à FlashFinance.ca, une publication-sœur du Journal de l’assurance.M. Morin se dit satisfait des réalisations du CEPA au cours des dernières années. « Le problème du CEPA, c’est qu’il est mal perçu. Les gens pensaient tous que le CEPA règlerait tous les problèmes. Il y a beaucoup de choses qui ont été faites, mais elles ne se voient pas, car c’est dans l’intégration des ordinateurs que les succès du CEPA se sont réalisés. Il y a eu un travail énorme de fait», dit-il.

C’est Bruno Fortin, du cabinet J. Gérard Fortin et associés, qui prendra la place de M. Morin en tant que vice-président du CEPA et président du bureau de direction au Québec. Il compte faire progresser le dossier du transfert de données entre assureurs et courtiers et faire mieux connaître la mission du CEPA.

« Il y a plusieurs dossiers sur la table, dont celui du transfert de données entre assureurs et courtiers. Si on veut être compétitif, on doit pouvoir faire des transactions facilement avec les assureurs. Il y a aussi les déboires de la Centrale RCCAQ dont on doit tenir compte. Il y a beaucoup de courtiers qui ne savent pas ce qu’est le CEPA, même s’ils utilisent ses fonctionnalités dans leurs ordinateurs à tous les jours. C’est pourquoi je veux contribuer à redorer l’image du CEPA en faisant connaître sa mission », indique-t-il.

« De son côté, M. Morin, qui est président du cabinet Morin Elliot et associés, compte rester actif pour promouvoir le courtage d’assurance québécois. Il fait partie du comité des sages mis en place par le Regroupement des cabinets de courtage d’assurance du Québec (RCCAQ) en novembre dernier.