Policy Works se fixe un objectif ambitieux d’ici la fin de 2013 : remodeler la façon dont courtiers et assureurs font des affaires en assurance de dommages. Le fournisseur du système de gestion en assurance aux entreprises (CMS) s’est ainsi donné comme mission de leur donner les outils pour qu’ils gagnent en efficacité.« Contrairement aux autres fournisseurs de systèmes, nous sommes présents dans un seul segment d’affaires : l’assurance aux entreprises. Ça nous donne l’avantage d’être en avance sur les autres en matière de percées technologiques et de continuer à développer le produit générique que nous avons », dit Michel Vigeant, vice-président, développement des affaires.

Policy Works compte 3 500 utilisateurs au Canada, répartis dans 500 firmes de courtage. Au Québec, la firme technologique rassemble plus de 1 000 utilisateurs travaillant dans une centaine de cabinets de courtage. Au Canada, il dit joindre 80 % des utilisateurs de CMS.

La firme est bien connue aussi pour ses modules de relevé IARD, d’émission de polices, de flotte commerciale et d’intégration avec les assureurs. Policy Works travaille d’ailleurs avec 11 assureurs, qui peuvent tous faire du téléchargement (download) de polices. Quatre d’entre eux peuvent aussi faire le téléversement (upload) vers le courtier.

« On apporte des fonctionnalités qui apportent de la valeur ajoutée. Un exemple de cela est que dans le cas d’un transfert de volume, le courtier peut transférer tout son portefeuille vers son nouvel assureur en un clic ».

Policy Works a aussi développé une matrice pour que le courtier puisse recevoir sa tarification en temps réel. Trois assureurs y ont adhéré : SGI, PEI Insurance et Coachman.

« Ces trois assureurs sont à l’extérieur du Québec, mais notre matrice a attiré l’attention des grands joueurs. Nous leur avons montré que nous sommes capables d’offrir au courtier de la tarification en temps réel et ils regardent le tout de très près. D’ici les 24 prochains mois, nous avons bon espoir que tous les assureurs majeurs seront capables de livrer une police en temps réel, alors que le courtier est sur le terrain ».
Il souligne qu’une telle fonctionnalité va créer un nouveau levier de compétitivité pour les courtiers. « Il n’aura plus besoin d’envoyer six fax du bureau. Il n’aura même plus à échanger avec un souscripteur, car il aura tout à portée de main », dit-il.

Pour ce faire, Policy Works veut connecter la vente du courtier à son CMS. « En aout, nos courtiers auront accès à des services en infonuagique et pourront travailler à partir d’un iPad. Les autres appareils mobiles vont suivre ensuite dans les 18 à 24 prochains mois. On ne veut pas limiter le tout aux appareils mobiles, car on veut que le courtier soit capable de se connecter partout, qu’il soit dans une bibliothèque ou un centre commercial. On veut qu’il soit mobile et qu’il ait son bureau dans sa valise », dit -il.

À terme, l’entreprise voudrait même que toutes les affaires du courtier passent par son CMS, pour qu’il puisse travailler indépendamment de son lieu physique, sans arrière-guichet et sans support informatique.
« D’ici la fin de 2013, on veut remodeler la façon de faire de l’assurance de dommages au Canada. On veut que les courtiers améliorent leurs processus et leur développement d’affaires. On voit que les courtiers ont souvent de gros systèmes derrière eux à leur bureau. Nous souhaitons permettre aux courtiers producteurs de partir avec ce bureau sous le bras. Bien souvent, ils apportent au client un document papier qu’ils ont numérisé au bureau. Ce n’est pas ça, travailler en temps réel. On veut en venir à ce que le courtier fasse son offre au prospect lorsqu’il est sur le terrain avec lui ».