La Banque Royale du Canada (RBC) a publié ses résultats du premier trimestre de 2024, clos le 31 janvier dernier.
La comparaison avec les chiffres de 2023 en gestion de patrimoine et en assurances est rendue plus complexe en raison des ajustements requis par les normes de comptabilité de l’IFRS.
En gestion de patrimoine, le bénéfice net disponible aux actionnaires ordinaires atteint 595 M$ au premier trimestre, comparativement aux 818 M$ déclarés à la même date un an plus tôt.
Le résultat net est en baisse de 27 % durant cette période pour ce segment, et plus la moitié de l’écart est attribuable à une cotisation spéciale de 115 M$ (après impôt) imposée par le gouvernement américain via la Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC).
Les revenus de ce segment de la gestion de patrimoine ont atteint 4,5 G$ au premier trimestre, en baisse de 1 % sur le même trimestre de l’année précédente.
Assurance
Pour son secteur de l’assurance, la RBC a intégré la version 17 des normes IFRS, ce qui modifie les résultats de l’année précédente.
Le bénéfice attribuable aux actionnaires ordinaires atteint 219 M$ au premier trimestre de 2024, comparativement à 147 M$ pour la même période en 2023.
Les revenus d’assurance se sont chiffrés à 363 M$ au premier trimestre de 2024, comparativement à 154 M$ au même trimestre de l’année dernière. Cela représente une augmentation de 136 %.
Primes et dépôts
Les primes et dépôts des activités d’assurance se sont établis à 1,3 G$ au premier trimestre de 2024, une hausse de 107 M$, ou de 9 %, par rapport à la même période en 2023.
L’institution ne fournit cependant plus la répartition des primes et dépôts des activités d’assurance au Canada et sur le marché international, pas plus que la répartition des revenus d’assurance pour ses deux marchés. Elle ne divulgue pas les primes nettes acquises non plus.
Le groupe
Pour son premier trimestre de l’année financière, la RBC déclare un bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires de 3,6, milliards de dollars (G$). Il s’agit d’une hausse de 14 % comparativement au premier trimestre de 2023.
Selon Dave McKay, président et chef de la direction de RBC, les résultats attestent que la banque s’est dotée de la bonne stratégie. Il mentionne l’imminence de la clôture de l’acquisition prévue de HSBC Canada, prévue pour le 28 mars prochain.
La ministre fédérale des Finances et le Bureau de la concurrence du Canada ont donné leur accord à la transaction, d’une valeur estimée de 13,5 G$ au moment de l’acquisition.
Un aperçu de l’impact de la transaction sur les activités de la RBC devrait être fourni lors des résultats qui suivront la fin du prochain trimestre, clos le 30 avril 2024. M. MacKay estime que les réductions de dépenses issues de la synergie atteindront 740 M$, dont 20 % se réaliseront durant l’année 2024.
Comme c’est le cas pour les autres banques canadiennes, la dotation à la provision pour pertes de crédit s’est accrue de 281 M$, ou 53 %, par rapport à la même période il y a un an, pour atteindre 813 M$. Cette dotation s’applique particulièrement au secteur des services bancaires aux particuliers et aux entreprises et au secteur des marchés des capitaux.
