Fondatrice et chef stratégiste de Black Star Wealth, la conseillère de Nouvelle-Écosse Wendy Brookhouse a brossé un portrait des pratiques susceptibles d’assurer la survie des cabinets pendant la crise de la COVID-19.
Dans un webinaire diffusé sur la plateforme CE-Credits d’Alan Hoffman, elle dépeint ce que pourrait être le futur du conseiller. Ce ne sera pas celui du robot-conseil, croit-elle.
« Nous avons une tempête parfaite : les marchés baissent, le cours du pétrole baisse, et nous sommes maintenant forcés de nous adapter à la distanciation sociale. Dans ces circonstances, le robot-conseiller est-il la voie de l’avenir ? Oui et non. Parfois, quand nous pensons conseils financiers, nous pensons robot-conseils. Rien n’est plus loin de la réalité, car ce robot-conseiller ne peut remplacer le rôle du conseiller », dit Mme Brookhouse, en faisant allusion à des solutions telles Wealthsimple.
Black Star Wealth poursuit ses activités virtuellement, sans conseiller artificiel. Sa fondatrice utilise des outils de prise de rendez-vous offerts par OnceHub, soit ScheduleOnce et InviteOnce. À la manière de Doodle, l’interaction entre les deux outils de OnceHub permet de fixer des réunions selon les disponibilités de chacun et d’inviter automatiquement plusieurs clients à fixer chacun un rendez-vous au moment opportun. Ces outils évitent les allers-retours et les rendez-vous accidentellement pris dans des plages occupées, fait valoir Mme Brookhouse.
Pour le partage sécurisé de documents, elle utilise ExaVault. Voute sécurisée de type marque blanche, ExaVault permet à Black Star de profiter d’un serveur dédié, avec sa propre adresse Web et le logo de l’entreprise. Les présentations au client se font par vidéoconférence.
Zoom… et ses problèmes
Mme Brookhouse dit aussi utiliser Zoom. Elle aime appuyer ses dires par des images. Au moment de recommander à un investisseur inquiet de demeurer investi, elle lui présentera à l’écran un graphique qui révèle l’effet des cinq meilleurs jours de marché sur le rendement d’une période donnée.
Wendy Brookhouse dit toutefois avoir pris acte des failles de Zoom au fil du temps. Toutefois, elle a aussi noté les correctifs qu’a apportés l’entreprise et a décidé de continuer avec cette plateforme de vidéoconférence.
« Nous avons considéré d’autres alternatives et aussi tenu compte des changements qu’a communiqué Zoom à ses utilisateurs. Nous avons décidé de rester avec Zoom en raison de ces changements, dont celui qui nous permet de choisir à quel endroit nos données pourrons être acheminées. »
Black Star Wealth a de plus choisi l’option nord-américaine de Zoom et en a renforcé la sécurité par le recours à des identifiants uniques et des mots de passe, entre autres.