Dans le cadre de ses efforts de réductions, le réassureur Munich Re a annoncé l’abolition d’environ 900 postes à travers le monde. La nouvelle avait d’abord été publiée par Reuters en février dernier, sans être rendue publique par le réassureur.

Le président du conseil d’administration de Munich Re, Joachim Wenning, explique cette décision par un désir de simplifier les structures de l’entreprise et les processus de réassurance. « Par conséquent, nous serons en mesure de gérer une entreprise en croissance avec moins de ressources. Nous prévoyons ainsi réaliser des économies de plus de 200 millions d’euros par an avant impôt. »

Le réassureur a toutefois annoncé qu’un total de 1,3 milliard d’euros en dividendes sera versé à ses actionnaires pour l’année 2017.

Transformation numérique

Munich Re prévoit aussi mettre l’accent sur sa transformation numérique dans le but de renforcir ses activités existantes et pour ouvrir de nouvelles opportunités commerciales.

« Nous développons de nouveaux modèles commerciaux numériques, tels que l’Internet des Objets (IdO). Munich Re est déjà leadeur sur le marché de la cyberassurance. La transformation numérique nous permettra de sécuriser notre potentiel de profit pour l’avenir », affirme M. Wenning.

L’Internet des objets est la matérialisation d’Internet via des objets tels que des voitures, des bâtiments ou tout autre élément qui communiquent entre eux, collectent ou échangent des données par une connexion réseau, une puce électronique ou un capteur.

2,8 milliards d’euros d’ici 2020

M. Wenning a confirmé que la prévision de bénéfice pour 2018 se situe entre 2,1 à 2,5 milliards d’euros. « Munich Re est de nouveau prête pour la croissance. Pour la première fois en cinq ans, nous sommes une nouvelle fois en mesure d’augmenter nos prévisions de bénéfices par rapport à l’année précédente. Nous continuerons à poursuivre cette tendance positive à l’avenir. D’ici 2020, nous avons l’intention d’augmenter notre résultat à environ 2,8 milliards d’euros », dit-il.