L’Association canadienne des compagnies d’assurances de personnes (ACCAP) a soumis des commentaires au Collège royal des chirurgiens-dentistes de l’Ontario sur les normes de pratique que propose le Collège pour les soins virtuels. 

« Notre industrie joue un rôle significatif dans le paiement en temps opportun et approprié des demandes de remboursement dentaires, assurant ainsi la pérennité du régime pour l’employeur et les employés », déclare l’ACCAP dans sa soumission. « C’est dans ce contexte que nous apprécions l’opportunité de fournir quelques commentaires concernant la norme de pratique proposée pour les soins virtuels », ajoute l’ACCAP. 

La soumission de l’ACCAP recommande au Collège que la norme distingue les types de traitement qui peuvent ou ne peuvent pas être fournis virtuellement. « Cela doit être spécifique », précise la soumission. « Nous comprenons que les collèges se soient éloignés d’une approche prescriptive, mais le domaine particulier de la prestation de soins de santé virtuels en est un qui peut nécessiter plus de définition et de transparence. » L’ACCAP suggère aussi que le collège clarifie le langage utilisé dans la norme, et qu’il demande à l’Association dentaire canadienne d’envisager d’inclure des indicateurs signalant les réclamations qui proviennent d’un service fourni virtuellement. 

Indices de fraude 

L’ACCAP souligne une situation qui serait problématique si elle se répète : celle de dentistes qui voient les patients virtuellement seulement pour les référer à un rendez-vous en personne à leur cabinet, et facturent de nouveau les mêmes frais ou des frais similaires. « Cette norme pourrait augmenter les chances de réclamations dentaires virtuelles inappropriées ou frauduleuses », ajoute l’association. 

« Nous suggérons que la norme soit élargie pour inclure une section qui abordera clairement la perspective de la connaissance de votre patient, ce qui contribuera davantage à limiter la fraude, y compris l’authentification de l’identité des patients lors de la fourniture de services virtuels », ajoute l’ACCAP.