Un nombre notable des 3 000 répondants sondés pour l’Indice mensuel de la santé mentale de TELUS Santé en décembre 2024 présente un risque élevé ou modéré d’obtenir un faible score en santé mentale.
L’étude révèle que la santé mentale des gestionnaires demeure meilleure que celle des employés sans rôle de gestion. De plus, 75 % des répondants estiment qu’il est important que les employeurs offrent des avantages sociaux généreux et complets en matière de santé mentale. Cependant, seulement 45 % des travailleurs se disent satisfaits de la couverture offerte par leur employeur pour les services de santé mentale, tandis que 12 % expriment leur insatisfaction.
Dans l’ensemble, 36 % des répondants ont été identifiés comme présentant un risque élevé en matière de santé mentale, 41 % un risque modéré et 23 % un faible risque. « Près de cinq ans après le lancement de l’indice de santé mentale en avril 2020, la proportion de travailleurs à risque élevé a augmenté de 2 % », indiquent les chercheurs.
Secteurs des services financiers et de l’assurance
Dans les secteurs des services financiers et de l’assurance, l’indice de santé mentale s’élevait à 63,7 en décembre 2024, en hausse par rapport à 62,9 en novembre 2024.
Le rapport s’intéresse également à l’adhésion aux traitements médicamenteux : 66 % des répondants indiquent respecter toujours la posologie et l’horaire prescrits. Parmi les 33 % qui ne le font pas, 12 % citent le coût des médicaments comme principal obstacle.
L’étude révèle aussi que les scores de santé mentale les plus bas ont été enregistrés chez les travailleurs prenant actuellement de l’Ozempic, du Wegovy ou un autre médicament à base de sémaglutide pour la perte de poids. Ces employés ont obtenu un score inférieur de 12 points par rapport aux autres et de 10 points sous la moyenne nationale.
« Les parents sont plus de deux fois et demie plus susceptibles que les non-parents de prendre ou d’envisager de prendre de l’Ozempic, du Wegovy ou un autre médicament à base de sémaglutide pour perdre du poids », précise le rapport. Par ailleurs, 52 % des répondants ignoraient si ces médicaments étaient couverts par leur régime d’assurance collective.