TELUS Santé a publié son plus récent rapport sur le marché des médicaments, intitulé 2024 Drug Pipeline : What private plans need to know. Il y est question de 12 nouveaux médicaments qui arriveront sur le marché et de leur impact prévu sur les régimes privés d’assurance médicaments.
Dix d’entre eux appartiennent à trois catégories de médicaments susceptibles de toucher un grand nombre de patients, à savoir la santé des femmes, la perte de poids et la dermatite atopique.
Dans le domaine de la santé des femmes, les traitements des fibromes utérins et de l’endométriose sont évoqués, de même qu’un nouveau traitement pour la dépression post-partum. Les symptômes de la ménopause et les troubles sexuels figurent également sur la liste des affections qui seront traitées à l’aide des douze nouveaux médicaments.
Médicaments contre l’obésité
Dans le domaine de la perte de poids, quatre médicaments contre l’obésité sont actuellement disponibles aux États-Unis, six sont en attente d’approbation par la Food and Drug Administration (FDA) et 70 autres sont en cours de développement.
« L’activité sur le marché des médicaments contre l’obésité est beaucoup plus lente au Canada », indiquent les auteurs de l’étude. « Saxenda et Contrave, approuvés par Santé Canada en 2015 et 2018 respectivement, ont eu peu d’impact car la plupart des régimes d’assurance-médicaments privés les considéraient à l’époque comme des médicaments de style de vie qui nécessitaient que le promoteur du régime opte pour une couverture. Beaucoup ont choisi de ne pas le faire. »
Avec la mise à jour des lignes directrices pour la pratique clinique en 2022, les auteurs ajoutent toutefois que davantage de régimes privés d’assurance médicaments couvrent désormais la nouvelle classe de traitements de l’obésité.
Génériques et biosimilaires
Les traitements de l’alopécie areata sévère et du cancer sont également discutés, de même que les génériques et les biosimilaires.
Dans l’ensemble, sur les 12 médicaments examinés, six sont susceptibles d’avoir un impact budgétaire important sur les régimes. « Si les promoteurs de régimes ne l’ont pas encore fait, ils feraient bien de consulter leur conseiller en avantages sociaux ou leur fournisseur d’assurance pour s’assurer que la couverture des médicaments contre l’obésité et les règles d’utilisation appropriées sont en place. Une approche thérapeutique progressive ou une forme d’autorisation préalable serait souhaitable pour s’assurer que ces médicaments sont prescrits comme il se doit », écrivent les auteurs de l’étude.