L’année en cours donnera un répit aux assureurs et aux réassureurs, alors que 2011 s’est avérée l’année la plus couteuse pour les assureurs, battant le record de 2005 et le passage de Katrina, affirme le réassureur Munich Re.Les 380 G$ de pertes économiques enregistrées ont fracassé le record de 2005, qui s’établissait à 220 G$. Quant aux pertes assurées, un nouveau record a aussi été enregistré à 105 G$, comparativement à 101 G$, en 2005.

Le terrible tremblement de terre ayant secoué le Japon en mars s’accapare de plus du tiers des pertes assurées (40 G$). De magnitude 9,0, il s’agissait du plus gros tremblement de terre survenu au pays du Soleil-levant. Des experts ont d’ailleurs établi que la région touchée, au nord-est du Japon, avait subi un tsunami semblable il y a plus de 1 000 ans, en 869.

Parmi les autres évènements marquants, notons le tremblement de terre de magnitude 7,9, à Christchurch, en février (16 G$ de pertes assurées), les inondations survenues en Thaïlande, en novembre et les nombreux évènements liés à des tempêtes de vent, aux États-Unis.

À noter que le réassureur Swiss Re utilise une méthodologie de calcul différente. Les deux assureurs ne comptabilisent pas de la même façon les pertes assurées et n’ont pas les mêmes critères de sélection pour déterminer si un évènement est une catastrophe ou pas.

Pour Swiss Re, 2005 demeure l’année la plus couteuse en termes de pertes assurées, suivie de 2011. Le réassureur suisse chiffre les pertes assurées de 2011 à 108 G$ et celle de 2005 à 123 G$. Il précise toutefois que si le Japon avait été davantage assuré, 2011 se serait avérée l’année la plus couteuse en termes de pertes assurées.

EXTRA : Les cartes des catastrophes de 2011 et 2012