Alors que l’Association des avocats plaidants de l’Ontario (OTLA) vient de publier une étude autofinancée sur les sociétés d'assurance automobile et les tarifs pratiqués, Ralph Palumbo, porte-parole du Bureau d'assurance du Canada (BAC), dénonce une « étude partiale, manquant de sérieux et ne reposant pas sur des faits ».

Selon le BAC, les auteurs présenteraient aux consommateurs de l'Ontario uniquement un aspect de la situation. Dans leurs conclusions sur la rentabilité des assureurs automobiles, ils omettraient ainsi près de 25% des assureurs automobiles de la province. Et curieusement, il s’agirait des 25% dont l’activité ne serait pas rentable selon Ralph Palumbo. De plus, les auteurs ne mentionneraient pas les honoraires conditionnels que les avocats spécialisés dans les dommages corporels facturent aux victimes d'accidents et qui peuvent atteindre 40 %.

« L'étude des avocats plaidant de l’Ontario est trompeuse vis-à-vis des consommateurs de l'Ontario. Elle ne constitue pas une étude académique, affirme Ralph Palumbo. Il y a un certain nombre de facteurs qui contribuent au coût de l'assurance automobile et pas seulement la distraction au volant ou la fraude. Il y a aussi les frais exorbitants que les avocats exigent des victimes innocentes d'accidents. »

« Nous sommes déterminés à faire baisser le coût des primes pour les conducteurs de l'Ontario. Le secteur de l'assurance travaille en étroite collaboration avec le gouvernement de l'Ontario pour mettre en œuvre les dernières réformes en ce sens. Et nous allons aussi continuer à chercher d'autres moyens afin de s'assurer que l'assurance automobile demeure abordable pour les Ontariens », conclut M. Palumbo.