Après deux ans d’activité, la bannière AssurUni compte 15 courtiers membres et a atteint un volume de primes de 10 millions de dollars.

Ces résultats dépassent les attentes de son président, Jimmy Barbour, a confié celui-ci au Portail de l'assurance. Il ne compte toutefois pas s’arrêter là. En 2020, il prévoit continuer sa stratégie d’encadrement de ses courtiers membres.

« Un courtier peut, par exemple, gérer 1,5 million de dollars de volume. Mais comment est-ce qu’on peut aider ce courtier-là à avoir à gérer 6 millions? On l’encadre et on lui donne tout le soutien dont il a besoin », dit-il.

Voulant grandir d’une « manière stratégique » par cet encadrement, M. Barbour a engagé une nouvelle directrice de la formation en 2019. Cela fait partie de son plan, soutient-il.

« On ne veut pas juste amener des courtiers et ne pas les encadrer. On ne veut pas juste leur donner un bureau et leur dire : “allez vendre”. Notre but est de les former pour qu’ils puissent grandir. »

Cas par cas

Il ajoute que tous les courtiers sont différents et qu’il est impossible de les traiter de la même manière. « Il y a des courtiers qui sont excellents dans les ventes, d’autres dans le service. Il y a des courtiers qui ont de la misère à closer, d’autres qui le font mieux. On trouve la faiblesse et la force de chacun et on travaille là-dessus. »

« Je dirais qu’il suffit d’accorder du temps au courtier pour qu’il sache quand et comment on peut l’aider pour qu’il n’ait pas peur d’aller chercher n’importe quel client. Il n’aura pas peur parce qu’il sait qu’il a l’encadrement et l’expérience. Il sait qu’on peut venir l’aider avec n’importe quel dossier. Ça rassure beaucoup les courtiers. »

Pour favoriser la croissance de son entreprise et aider les courtiers, Jimmy Barbour et son équipe travaillent actuellement sur leurs sites Web et leur application. Le programme, que M. Barbour décrit comme étant « protechnologie », a été mis en œuvre à la fin de 2019.

« Avec la COVID-19, on a réalisé à quel point c’était important. On veut finaliser ce projet d’ici la fin de 2020 », explique-t-il, en soulignant qu’il mise aussi sur l’aspect technologique pour générer de la croissance.

L’importance de l’assurance des cyberrisques

D’ailleurs, un produit sur lequel M. Barbour met l’accent auprès de ses courtiers membres est l’assurance des cyberrisques. Selon lui, ce produit est de plus en plus demandé, et les courtiers en assurance des entreprises voient que leurs clients en ont besoin.

« C’est particulièrement important avec ce qui se passe, actuellement. Beaucoup de commerçants ont effectué un virage en ligne. C’est donc un produit qui devient de plus en plus demandé par les clients. Il y a deux ou trois ans, on en parlait, mais on voyait rarement une police se vendre. Maintenant, on le voit chaque semaine. Je ne dirais pas que c’est le produit qui se vend le plus, mais c’est celui qui a eu le plus de croissance », dit M. Barbour.