En fin d’année 2020, le Centre d’études de la pratique en assurance (CSIO) a présenté les avancées de deux projets visant à améliorer la connectivité du courtage.
Tout d’abord, son groupe de travail sur l’assurance des entreprises est en voie de finaliser l’ensemble de questions à poser aux petites entreprises de détail et de services professionnels qui souhaitent obtenir une soumission. Puis, son groupe de travail sur la facturation a annoncé avoir retenu une solution d’industrie pour envoyer des notifications de transaction.
Questions normalisées pour les PME
Le nouvel ensemble de questions normalisées du groupe de travail sur l’assurance des entreprises du CSIO permettra à terme aux courtiers de sélectionner les risques et de proposer des soumissions aux petites entreprises et aux entreprises de services professionnels. Les questions relatives aux entrepreneurs et à la clientèle de détail ont été réalisées plus tôt cette année. Elles ont été bâties en fonction des 80 codes de l’industrie des services professionnels et des entreprises du Bureau d’assurance du Canada.
Une fois les trois ensembles de questions regroupées, les courtiers pourront donner des tarifs en temps réel directement à partir de leurs systèmes de gestion de courtage (BMS). Une fois que les assureurs et les fournisseurs auront mis en œuvre les normes de données en assurance des entreprises, les courtiers pourront transmettre des données dans un format simple et structuré directement de leur BMS au système de l’assureur.
Le CSIO affirme que plusieurs fournisseurs et assureurs travaillent à la mise en correspondance des champs prescrits et des points de données requis. Une fois ce travail terminé, les courtiers pourront recevoir en temps réel des soumissions en assurance des entreprises. Les courtiers n’auront plus à entrer ces données en double, soit une fois dans leur BMS et une autre fois dans le système de l’assureur.
« Du fait de l’exactitude et de la structuration des données, les systèmes des assureurs peuvent classer le risque et automatiser le processus de soumission. Cela fera gagner du temps aux courtiers », affirme Catherine Smola, PDG du CSIO.
Notification de facturation
Le CSIO a aussi révélé que c’est sa propre solution de notification de facturation que son groupe de travail dédié à cette question a choisie. La raison ? Tirer parti de l’infrastructure technologique existante de l’industrie, soit celle de la plateforme CSIOnet et des eDocs, documents électroniques en langage informatique uniformisé que les courtiers peuvent envoyer à leurs assureurs, qui y sont échangés.
Le CSIO affirme que plus de 2 200 courtiers utilisent les eDocs, en plus de tous les grands assureurs, ce qui fait qu’environ 40 millions d’eDocs ont été envoyés en 2020. Quant à CSIOnet, ce sont plus de 38 000 courtiers et 75 assureurs qui s’y branchent quotidiennement.
« En s’appuyant sur CSIOnet et sur la norme eDocs, les courtiers recevront de façon proactive des avis de facturation électronique, sous forme d’eDocs, dans leur BMS. Ainsi, ils demeureront informés et ils gagneront temps et argent, et le service à la clientèle s’en trouvera amélioré », affirme le CSIO.