Bien que CourtiersNet n’ait pas atteint l’objectif de 50 % de croissance que s’était fixé Mario D’Avirro, président de la bannière, celle-ci peut s’enorgueillir d’un accroissement de 35 % au Canada et de 39 % aux États-Unis.
Au Québec seulement, huit membres se sont ajoutés à la bannière, qui ont à leur tour amené six millions de dollars (M$) en nouvelles primes, faisant en sorte que le volume total des primes s’élève à 17 millions de dollars (M$).
D’ailleurs, le succès d’un des nouveaux membres a dépassé les attentes du président. Le cabinet, qui s’est joint à la bannière en février 2016, a inscrit 1,2 million de dollars en nouvelles primes. « Nous avons aussi perdu trois millions de dollars en primes, mais le fait d’en avoir ajouté six millions représente un travail énorme qui démontre la validité et l’efficacité de notre modèle d’affaires, » dit M. D’Avirro.
Trois membres se sont joints à CourtiersNet en Ontario, marché que la bannière a développé au cours de la dernière année.
« Ça nous a pris plus de temps que prévu pour s’installer en Ontario. Par exemple, il nous a fallu trois mois pour obtenir les dossiers de conduite, ce qui nous fait réaliser que l’environnement règlementaire au Québec n’est pas mauvais au final ! »
M. D’Avirro envisage d’ajouter trois membres issus de l’Ontario à la bannière en 2017. Il voit la province comme une grande source de croissance pour CourtiersNet.
Une plateforme permettant le libre-service sur le Web
Mario D’Avirro reconnait que ses assurés ont un désir de gérer eux-mêmes leurs polices d’assurance plus étroitement. « Nous investissons beaucoup de ressources et de temps pour développer une plateforme qui permettra le libre-service sur le Web, explique M. D’Avirro. Comme ça, dès que les modifications à la loi 188 entreront en vigueur, nous serons prêts. Nous ne serons pas pris de court. »
Déjà, CourtiersNet a une plateforme Web qui permet aux clients de faire des soumissions en ligne et de payer sa prime par carte de crédit. L’objectif est de pouvoir faire le processus complet de souscription à une police entièrement sur le Web. « Nous voulons donner à nos membres des outils technologiques qui n’existent pas ailleurs, même pour l’assurance des entreprises. »
Les courtiers de CourtiersNet utilisent actuellement une application pour tablettes électroniques lorsqu’ils partent à la rencontre de leurs clients entrepreneurs. Cette application leur permet de poser les bonnes questions et de recevoir les propositions des assureurs.
De plus, un logiciel qui enregistre les ventes et les soumissions envoyées est à la disposition des courtiers. Pour les soumissions qui ne se sont pas concrétisées en vente, le système envoie automatiquement un rappel au courtier pour que celui-ci fasse un suivi auprès du client. Ce système permet aussi de calculer le taux de réussite, le référencement et les centres d’influence de chacun.
Pour 2017, M. D’Avirro se fixe toujours comme objectif d’atteindre une croissance de 50 %. « Ce n’est pas facile, mais nous travaillons fort pour accroitre notre modèle d’affaires. Le fait qu’il y ait tellement de nouveaux courtiers qui se joignent à nous prouve qu’on a un modèle gagnant. Je serai content si on atteint 35 %, » conclut-il.