Mario D’Avirro caressait depuis longtemps le rêve de percer le marché ontarien avec CourtiersNet. C’est maintenant chose faite !
Le processus d’acquisition du permis ontarien et d’accès aux dossiers de conduite s’est récemment conclu pour la bannière. Elle peut maintenant exercer dans la province voisine.
Profiter de l’absence de concurrence
« Ça nous a pris plus de temps que prévu à cause des contraintes gouvernementales, précise M. D’Avirro, président de la bannière. Le responsable de CourtiersNet en Ontario a récemment signé trois nouveaux cabinets issus de la province, c’est prometteur. »
Il s’attend d’ailleurs à ce que la croissance de ses affaires ontariennes dépasse celle du Québec. « En Ontario, le concept de bannières tel que nous le connaissons n’existe pas. Les courtiers n’y trouvent pas typiquement des alternatives comme nous les offrons. Nous n’avons pas de concurrents », explique M. D’Avirro.
Celui qui a toujours de grandes ambitions de croissance a presque atteint son objectif de 50 % établi pour 2017. La bannière a connu une croissance de ses affaires de 36 %, incluant le Québec, l’Ontario et la Floride. « Si on compare à l’ensemble du courtage, ce sont des résultats extraordinaires. En Floride, la croissance y est de 41 %. Cela témoigne de l’efficacité de notre modèle d’affaires », s’enorgueillit-il.
Pour 2018, CourtiersNet veut se concentrer à se donner les moyens d’absorber toute la croissance. « Nous n’avons pas de projets spécifiques pour cette année. Nous voulons simplement être capables d’absorber la croissance, puisque cela amène des problèmes d’infrastructure », précise M. D’Avirro.
Maintenir la croissance
Il ajoute que la bannière doit engager une ou deux personnes par mois pour y arriver, en plus de rénover ses bureaux. Il dit devoir consacrer beaucoup de ressources et dépenser beaucoup d’argent pour être en mesure de maintenir le niveau de croissance des dernières années. D’ailleurs, il compte atteindre les 40 % pour l’année en cours.
« Financièrement, structurellement, notre objectif est la croissance. Nous souhaitons vraiment être un réseau de force dans l’industrie », affirme M. D’Avirro.