Mise à jour 7 juillet : l'interdiction de faire des feux à ciel ouvert a été levée le 6 juillet à midi. À ce moment, trois incendies de forêt étaient combattus.
Les feux de forêt qui ravagent actuellement le nord de la Colombie-Britannique sont aussi une réalité dans le Nord-du-Québec.
Le 3 juillet, le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec a décidé d’interdire de faire des feux à ciel ouvert en forêt ou à proximité, et cela, en raison des conditions qui sévissent dans le Nord-du-Québec. Cette décision, prise en collaboration avec la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU), est en vigueur au nord du 51e parallèle.
Deux incendies étaient en activité au Québec en date du 3 juillet. Il est à noter qu’il y en a eu plus en 2021 qu’à pareille date comparativement à la moyenne des dix dernières années. Le Québec a ainsi enregistré 421 incendies de forêt en 2021, contre une moyenne de 262 sur dix ans.
Toutefois, moins d’hectares ont brûlé par rapport à la moyenne sur dix ans.
Depuis le début de la saison de protection, les 421 incendies de forêt enregistrés en 2021 ont touché 7 672,3 hectares. La moyenne des dix dernières années à la même date est une superficie touchée de 12 398,7 hectares.
Quelle facture pour les assureurs ?
Aucune information n’a encore filtré au moment de publier le présent texte quant à savoir quelle sera la facture des assureurs de dommages à la suite des incendies qui ravagent le nord de la Colombie-Britannique. Toutefois, si on se fie à l’expérience passée de Fort McMurray en 2016, on peut s’attendre à ce que les assureurs doivent débourser d’importantes sommes, considérant notamment la destruction de la municipalité de Lytton.
L’incendie de forêt de Fort McMurray au printemps 2016 s’est d’ailleurs avéré être la catastrophe naturelle la plus coûteuse de l’histoire canadienne.