La moyenne mobile sur cinq ans de l’indice actuariel climatique (IAC), qui mesure la variation des conditions météorologiques extrêmes et du niveau de la mer, a été mise à jour.

Elle a atteint 1,22 pour le Canada et les États-Unis, comparativement à une moyenne de zéro durant la période de référence de 1961 à 1990, selon les plus récentes données divulguées, incluant celles de l’automne 2020.

Cette moyenne connait « une faible baisse » de 0,2 puisqu’elle était de 1,24 lors de son précédent calcul, il y a trois mois. Son dernier recul remontait au printemps 2017.

 
 
L’automne 2020 fait mieux que l’automne 2015

La moyenne mobile sur cinq ans de l’indice a été mise à jour à la suite de l’ajout de la donnée saisonnière de l’automne 2020. Cette donnée s’établit à 1,33 pour le Canada et les États-Unis.

« La valeur de l’automne 2020 était plus élevée que n’importe quelle saison avant 2010 », dit Doug Collins, président du groupe de travail sur l’indice climatique. Bien qu’élevée, elle reste toutefois inférieure à la valeur de l’automne 2015, qui était de 1,70. C’est cela qui explique la baisse de la moyenne mobile sur cinq ans.

La donnée de l’automne 2020 a en effet remplacé la donnée de l’automne 2015 dans le calcul de la moyenne mobile sur cinq ans, comprenant les données allant de 2016 à 2020.

« La moyenne sur cinq ans a diminué parce que la dernière mesure saisonnière des changements des conditions météorologiques extrêmes et du niveau de la mer a remplacé une valeur saisonnière encore plus élevée de l’automne 2015 qui a été éliminée du calcul de la moyenne », confirme ainsi M. Collins.

Six variables combinées

L’IAC combine les données saisonnières trimestrielles recueillies depuis 1961 pour six variables « qui ont le plus d’effet sur les gens et l’économie » : les températures élevées et basses, les fortes précipitations, les sécheresses, les vents forts et le niveau de la mer.

L’IAC a été conçu pour « présenter aux actuaires, aux décideurs et au grand public des données objectives concernant les variations de la fréquence des phénomènes climatiques extrêmes au cours des récentes décennies ».

Il a été lancé en 2016 par quatre organismes représentant la profession actuarielle au Canada et aux États-Unis : l’Institut canadien des actuaires, l’American Academy of Actuaries, la Casualty Actuarial Society et la Society of Actuaries.