Le Bureau d'assurance du Canada (BAC), les services de police et les associations de camionnage de la Colombie-Britannique, de l’Alberta, de la Saskatchewan et du Manitoba se sont réunis ce mardi 8 décembre afin d’étendre à l'Ouest canadien le programme de déclaration de vol de marchandises qui a déjà fait ses preuves dans l’Est du pays. Ce programme permettra ainsi de sensibiliser et de combattre le problème croissant du vol de cargaisons, qui comprend le vol de camions mais également le vol de remorques contenant des marchandises.

Le vol de marchandises à travers le pays, et plus précisément dans l'Ouest du Canada, est devenu un problème majeur. Non seulement il met la sécurité des Canadiens en danger, mais il peut coûter des milliards de dollars à l'économie canadienne.

Près de 5 milliards de dollars chaque année

Selon une étude commandée par la Canadian Trucking Alliance, le coût du vol de marchandises au Canada pourrait atteindre près de 5 milliards de dollars chaque année. En outre, il est souvent lié à la criminalité organisée, qui utilise les recettes ainsi générées pour financer le trafic d’armes ou le trafic de drogue.

« Ce programme réunit les différentes parties du transport pour aider à freiner ce type d'activité criminelle, protéger les populations au sein de nos communautés et permettre aux Canadiens d'économiser de l'argent », a déclaré Bill Adams, vice-président du BAC, Région de l'Ouest et du Pacifique.

Lancement d’une nouvelle base de données

En marge de ce programme, le BAC a annoncé le lancement d'une nouvelle base de données nationale, disponible pour toutes les compagnies d'assurance, ainsi que pour les membres des associations provinciales de camionnage au Canada.

« Cette nouvelle base de données permet un accès direct et une réponse rapide aux demandes de renseignements concernant le vol de marchandises à partir d'un éventail de partenaires faisant autorité. En ajoutant un nouvel élément à un programme déjà couronné de succès, nous aurons une plus grande capacité à récupérer les biens volés », a souligné Garry Robertson, directeur national des services d'investigation du BAC.