Dans sa Mise à jour du printemps 2025 sur le marché canadien de l’assurance, Aon plc indique que le marché canadien de l’assurance de dommages a été « remarquablement résilient » face à des pertes catastrophiques naturelles records en 2024, demeurant bien capitalisé, avec « une concurrence saine et une capacité suffisante ».
Aon ajoute que « l’environnement de souscription demeure prudent et discipliné » et que, dans les dernières années, les hausses de primes et de meilleurs rendements d’investissements « ont renforcé la position des assureurs ».
« Le Canada reste un marché attractif pour les assureurs londoniens, qui souhaitent développer leurs portefeuilles et offrir une capacité compétitive », écrit Aon. « La disponibilité des capacités et la rentabilité stimulent la concurrence, créant des possibilités d’amélioration de la couverture et des prix. »
À l’échelle mondiale, Aon ajoute que la capacité est suffisante pour la plupart des risques et continue de croître dans certains secteurs ciblés, bien qu’elle note un appétit limité pour les risques exposés aux catastrophes et les profils historiquement difficiles. Le rapport aborde également la réassurance, précisant qu’au Canada, les résultats ont été « très mauvais » en 2024.
Bien qu’Aon mette en garde contre le caractère imprévisible des prévisions à long terme du marché en raison de l’aggravation des événements météorologiques catastrophiques, de l’inflation et de l’incertitude géopolitique, l’entreprise dit que « compte tenu des tendances en matière de sinistres et d’une nouvelle année d’augmentation de la rétention, les assureurs primaires – en particulier les assureurs de particuliers qui ont subi la majeure partie des sinistres en 2024 – devront ajuster leurs pratiques de souscription et leurs tarifs pour gérer le risque accru de catastrophes naturelles ».
« Cela pourrait se traduire par des primes plus élevées pour les titulaires de police et une approche plus prudente des offres de couverture. »