Si le Congrès américain n’agit pas d’ici le 30 novembre, le programme national américain d’assurance contre les inondations (National Flood Insurance Program ou NFIP) pourrait subir une défaillance. Un groupe composé d’organisations issues des secteurs de l’assurance, des banques et de l’immobilier ont signé une lettre commune demandant au congrès d’agir pour éviter qu’une telle situation se produise.

En attendant que le programme soit réformé et modernisé, les signataires de la lettre exhortent le Congrès à réautoriser périodiquement la prolongation du programme, sans quoi des millions d’Américains pourraient être laissés en danger, avancent-il.

« Une interruption de la couverture NFIP serait dévastatrice pour des milliers d’entreprises à travers les États-Unis, a déclaré Mary Roth, PDG de la société de gestion de risques RIMS, qui fait partie du groupe de signataires. Pendant trop longtemps, le programme a reçu des prolongations temporaires. RIMS encourage le Congrès à considérer les millions d’Américains en danger, l’impact retentissant qu’une défaillance aurait sur les efforts de relance après une inondation et les perturbations causées par les innombrables contrats immobiliers qui seraient immédiatement annulés. »

Ralentir les efforts d’indemnisation

De plus, le groupe affirme qu’un écart de couverture peut ralentir les efforts d’indemnisation à la suite des ouragans Florence et Michael « en rendant plus difficile pour les bénéficiaires de l’assistance en cas de catastrophe de satisfaire aux exigences de l’assurance contre les inondations ».

« Le NFIP est actuellement la principale source d’assurance contre les inondations aux États-Unis, et les Américains méritent certitude et stabilité sur le marché de l’assurance contre les inondations pour pouvoir protéger leur maison et leurs proches », peut-on lire dans la missive.

Le groupe rappelle que le programme a été prolongé de manière temporaire sept fois et à deux défaillances en 2017 et en 2018. La dernière prolongation date de novembre 2017, alors que la Chambre de représentants et le Sénat ont ratifié un accord bipartisan pour prolonger le programme d’un an.