Lors d’une récente rencontre avec les investisseurs dans le cadre de la Conférence Desjardins à Toronto, le vice-président exécutif et chef de la direction financière de Sun Life, Tim Deacon, a commenté les résultats financiers de l’entreprise. Il a aussi présenté les projets de réorganisation de la direction de la division de gestion d’actifs et les perspectives de croissance des bénéfices de la filiale canadienne. 

Lors de sa prise de parole, Tim Deacon reconnaît que les priorités ne manquent pas chez Sun Life, mais il tient tout d'abord à souligner l’enthousiasme de la société à l’égard du dynamisme de ses activités en gestion d’actifs. 

« Nous venons de dépasser 1,6 billion de dollars d’actifs sous gestion (ASG) », déclare-t-il alors aux personnes présentes. « D’une certaine façon, j’ai l’impression que ce n’est que le début. » 

Il attribue cet élan au travail récemment effectué pour regrouper les différentes entités de gestion d’actifs sous une direction commune. Selon lui, cette formalisation de la gouvernance viendra appuyer les objectifs de rendement des capitaux propres (RCP) de l’entreprise. 

Un résultat mathématique 

« Il y a un an, alors que nous avions atteint un RCP de 18%, il nous a semblé nécessaire de mettre à jour notre cible, puisque nous l’avions déjà atteinte. Nous l’avons fait en nous basant sur notre plan stratégique quinquennal, que nous mettons à jour chaque année. Nous faisons une projection sur cinq ans. Lorsque nous avons établi un objectif de 20%, ce n’était pas une ambition irréaliste : c’était un résultat mathématique », explique M. Deacon. « La formalisation de notre pilier de gestion d’actifs, dont je viens de parler, contribuera à soutenir cet objectif. » 

Du côté canadien, il affirme que la direction est très satisfaite de la performance de ce segment, avec un RCP sous-jacent qui frôle les 30%. « Nous avons atteint un bénéfice record pour plusieurs raisons », mentionne-t-il, en citant notamment une expérience favorable en assurance, en particulier dans le secteur de l’invalidité de longue durée, ainsi qu’une hausse des revenus tirés des frais dans les divisions de gestion d’actifs et de gestion de patrimoine. « Nous estimons que les fondamentaux du marché canadien demeurent solides et sains, et qu’il reste encore un bon potentiel de croissance », ajoute-t-il. 

Tim Deacon souligne par ailleurs que les activités canadiennes, tout comme celles en Asie, ont joué un rôle clé dans les bons résultats de la société. « Nous sommes très enthousiastes à l’égard du potentiel futur de ces deux segments. »