Les assureurs veulent faire partie de la solution pour contrer les effets des changements climatiques. C’est ce qu’ils ont clamé lors de la rencontre des Nations Unies tenue à Poznan, en Pologne, au début de décembre. Cette rencontre visait à préparer les accords de Copenhague, au Danemark, qui donneront suite à ceux de Kyoto et Bali.on qu'un mécanisme international devait être mis en place pour venir en aide aux pays en voie de développement en ce qui a trait aux risques reliés aux changements climatiques. Les participants ont aussi émis la volonté d'inclure des mécanismes d'assurance dans l'architecture des accords qui seront signés à Copenhague, en novembre 2009.
Peter Hoeppe, directeur du département de recherche des risques de Munich Re, a souligné que les pays en voie de développement étaient ceux qui étaient les plus vulnérables aux changements climatiques, alors qu'ils ont très peu contribué à l'émission de gaz à effet de serre.
Le Munich Climate Insurance Initiative (MCII), un organisme fondé par Munich Re en collaboration avec d'autres organismes tels que les Nations Unies et la Banque mondiale, a aussi avancé des pistes de solution pour inclure l'assurance dans les accords de Copenhague.
L'une d'entre elles serait d'un créer un pool d'assurance relié au climat. Ce pool viendrait absorber une proportion prédéfinie des pertes catastrophiques des pays vulnérables. Les pays développés sont ceux qui contribueraient au pool, qui nécessiterait entre 3,2 et 5 milliards de dollars (G$) par année. Les solutions proposées par le MCII représenteraient des investissements totaux de 10 G$ par année.
Par ailleurs, Munich Re a signé une entente de recherche avec la firme de gestion de risques Risk Management Solutions (RMS). Les deux entreprises comptent faire de la recherche en matière d'évaluation et de modélisation des nouveaux risques ainsi que des réserves financières pour les assurer.