Dans un sondage national, commandité par Placements Mackenzie et réalisé par Léger, 89 % des Canadiens affirment qu'ils donneraient une partie de leur million de dollars gagné à la loterie à une œuvre de bienfaisance. Il s'agit d'une baisse par rapport aux 95 % qui ont répondu à un sondage similaire en 2006.
Le montant moyen que les gens donneraient a également baissé : aujourd'hui ils donneraient en moyenne 69 000 $ contre 177 000 $ en 2006.
« En 2006, la crise financière n'avait pas encore eu lieu. Les Canadiens étaient plus optimistes quant à leur avenir financier, affirme Carol Bezaire, vice-présidente, Planification fiscale et successorale, à Placements Mackenzie. Bien que nous soyons toujours généreux, nous sommes beaucoup plus conservateurs pour ce qui est de la part d'un gain de loterie dont nous ferions don. La volatilité des marchés, une croissance économique au ralenti et de hauts niveaux d'endettement ont vraisemblablement poussé les gens à envisager plus prudemment l'idée de donner une partie importante de leur manne financière. »
Les 55 ans et plus sont les plus généreux
Dans le sondage réalisé il y a dix ans, les plus jeunes, ceux âgés de 18 à 24 ans, étaient les plus généreux, s'engageant à donner en moyenne 155 000 $. Aujourd'hui, ils sont dans la tranche d'âge de 25 à 34 ans, et ils sont les deuxièmes plus faibles donateurs avec un don moyen de 56 000 $. Le seul groupe qui les surpasse est celui des personnes âgées de 35 à 44 ans, lesquelles donneraient 50 000 $ de leur gain d'un million de dollars à la loterie.
En 2016, le groupe le plus généreux est celui des personnes âgées de 55 ans et plus, avec un don moyen de 86 000 $.
4 Canadiens sur 10 estiment ne pas donner suffisamment
Le sondage a aussi révélé qu'un Canadien sur dix songerait à établir une fondation personnelle ou un fonds à vocation arrêtée par le donateur avec ses gains de loterie pour assurer que son geste philanthropique se poursuive après son décès. Ceci dit, seulement 25 % ont affirmé être informés au sujet des fonds à vocation arrêtée par le donateur.
Il ressort également de ce sondage que 39 % des Canadiens estiment ne pas donner suffisamment aux œuvres de bienfaisance. Le rôle des conseillers se révèle donc déterminant pour aider les Canadiens à faire de bons choix en termes de dons caritatifs. Le sondage révèle toutefois que seulement 6 % des investisseurs ont parlé des dons de bienfaisance avec leur conseiller.