La moyenne mobile sur cinq ans de l’indice actuariel climatique (IAC), mesure de surveillance des tendances climatiques actualisée tous les trois mois, a atteint 1,17 pour le Canada et les États-Unis, selon les plus récentes données divulguées, incluant celles de l’hiver 2019-2020. Ce « nouveau sommet » démontre que les extrêmes climatiques et la montée du niveau de la mer s’accentuent.
L’indice actuariel climatique du seul hiver 2019-2020 a été établi à 0,51 pour le Canada et les États-Unis. C’est à la suite de l’ajout de cette donnée saisonnière que la moyenne mobile sur cinq ans de l’indice a été mise à jour.
Cette moyenne « grimpe constamment depuis son dernier creux cyclique de 0,70 en 2015 et elle a atteint un nouveau sommet de 1,17 à l’hiver 2019-2020 », commentent les actuaires en charge de l’indice, dans un communiqué publié le 26 août.
« Bien que la dernière augmentation de la moyenne mobile soit marginale, elle est de 0,07 au-dessus de l’hiver précédent et témoigne du fait que les conditions météorologiques extrêmes suivies par l’indice continuent de s’éloigner des normes de la période de référence depuis sa création en 1961. »
Six variables combinées
L’IAC combine les données saisonnières trimestrielles recueillies depuis 1961 pour six variables « qui ont le plus d’effet sur les gens et l’économie » : les températures élevées et basses, les fortes précipitations, les sécheresses, les vents forts et le niveau de la mer.
L’IAC a été conçu pour « présenter aux actuaires, aux décideurs et au grand public des données objectives concernant les variations de la fréquence des phénomènes climatiques extrêmes au cours des récentes décennies ».
Il a été lancé en 2016 par quatre organismes représentant la profession actuarielle au Canada et aux États-Unis : l’Institut canadien des actuaires, l’American Academy of Actuaries, la Casualty Actuarial Society et la Society of Actuaries.