Les députés canadiens entendront parler des courtiers d’assurance IARD au cours de la prochaine année, promet Peter Fredericks, le nouveau président de l’Association des courtiers d’assurances du Canada.Il en a pris l’engagement après avoir été élu à la tête de l’organisme lors de l’assemblée générale annuelle, qui s’est tenue à Halifax, en Nouvelle-Écosse, les 18 et 19 septembre derniers.

Dans son discours d’introduction, M. Frederikcs a révélé que le nouveau plan stratégique tout juste adopté par l’association prévoit comme priorité d’intensifier les pressions sur les députés canadiens pour les amener à comprendre et à appuyer les dossiers que défendent les courtiers IARD au pays.

« Et en matière d’influence politique, nous sommes devenus particulièrement bons au cours des dernières, a lancé Peter Fredericks, sur un ton de défi aux élites politiques canadiens.

Les députés nous reconnaissent, même personnellement dans plusieurs cas, et ils nous écoutent lorsqu’on parle d’améliorer l’environnement de l’industrie de l’assurance, a-t-il affirmé. « Ils nous écoutent parce qu’on parle au nom des consommateurs et ils reconnaissent le rôle conseil que nous jouons auprès d’eux. »

Parmi les dossiers que défendra l’association, la révision de la Loi des banques figure en tête de liste, a dit M. Fredericks. « Les banques demandent la permission de vendre de l’assurance en succursales depuis 90 ans et les gouvernements ont toujours dit non, a-t-il rappelé. C’est parce que nous avons démontré à quel point cela pourrait être fait au détriment des intérêts des consommateurs. » M. Fredericks a mis en garde les associations provinciales de courtiers que la preuve doit être encore renouvelée parce que, dit-il, les gouvernements changent.

La prochaine révision doit avoir lieu en 2012, un futur pas si lointain qu’il n’y paraît, a-t-il mis en garde.

La vente d’assurance sans intermédiaire est aussi sur la table, a dit M. Fredericks. « La vente doit être faite par des professionnels d’assurance, pas par des gens qui vendent des autos, des hypothèques ou des prêts. »

L’ACAC s’oppose aussi à une augmentation de la réglementation comme solution à plusieurs problèmes, comme le croient les régulateurs au Canada, dit-il, eux qui explorent la divulgation sur la rémunération comme une avenue.

Autre cheval de bataille : l’harmonisation du permis de pratique à travers toutes les provinces. « Nous prouverons que les consommateurs sont mieux protégés par des certifications provinciales puisque les économies sont différentes. »

L’ACAC a aussi dévoilé au congrès une nouvelle série d’annonces télévisées promouvant les services offerts par les courtiers. Elles continuent de mettre l’accent sur la couverture, qui fait partie intégrante du logo identifiant les courtiers membres d’une association, d’un océan à l’autre.

L’ACAC et son agence de publicité, Thursby & Associates, ont réalisé une annonce de 30 secondes et trois annonces de 15 secondes, chacune d’elles conçues pour informer le téléspectateur du rôle que jouent les courtiers et des avantages qu’ils offrent en ce qui concerne le choix d’un produit, les garanties répondant aux besoins personnels et l’assistance en cas de réclamation.