Des conseillers constatent que fonds distincts et CELI riment avec succès. Certains effectuent même des percées remarquables grâce au produit de garantie de retraits minimums.
Conseiller chez Paragon Financial Services de Vancouver, Mike Rickaby connaît ses meilleures ventes de CELI sous forme de fonds distincts ou de fonds communs. Les investisseurs plus conservateurs, qui n'ont pas besoin de leur argent dans un avenir rapproché, investissent dans des CPG de 10 ans, à 4 % d'intérêt.
Par ailleurs, certains clients ont décidé d'investir les fonds de leur CELI dans l'espoir de toucher des rendements élevés dans un abri fiscal au moyen d'actions individuelles (un partenaire de M. Rickaby est licencié en valeurs mobilières de plein exercice). En raison de la reprise en 2009, plusieurs de ces clients ont fait des gains appréciables exonérés d'impôts. Quelques-uns des clients du cabinet ont profité d'une hausse de 500 % et ont maintenant 25 000 $ dans leur compte CELI, indique-t-il.
M. Rickaby rappelle toutefois que dans un CELI, le client ne peut déduire ses pertes pour réduire ses gains en capital imposables.
David Spector, directeur de la gestion du patrimoine chez Qualified Financial Services (QFS), un agent général, a dit que son cabinet fait la promotion du CELI dans le cadre d'une structure de garantie de retrait minimum (GRM), comme le produit RevenuPlus de Manuvie ou le produit Helios de Desjardins. « Nous les comptons parmi les produits qui produiront un flux de revenu exonéré d'impôts. » Jusqu'à maintenant, les conseillers de QFS ont établi des CELI dans le cadre d'une structure de garantie de retraits minimums (GRM) pour 200 clients.
Si un client appliquait cette stratégie dès l'âge de 30 ans, à 60 ans, il disposerait d'un revenu exonéré d'impôts pendant le reste de sa vie, dit M. Spector. Il ajoute qu'avec cette stratégie, QFS a été avant-gardiste. Une personne qui commence tôt pourrait se retrouver avec un coussin d'un demi-million de dollars de fonds exonérés d'impôts. « Si vous êtes assez jeune, vous pouvez jouir d'une accumulation considérable de capital. »
M. Spector dit que si son premier choix est d'inciter le client à contribuer à son REÉR et à un CELI, il lui recommanderait sans hésitation d'investir dans un CELI plutôt que dans un REÉR advenant qu'il faille choisir entre les deux.
Donna Glasgow