À l’heure où l’image de marque d’une entreprise peut se mesurer à la hauteur de sa notoriété sur les réseaux sociaux, nombreux sont les acteurs de l’industrie à y être présents. Le Journal de l’assurance a fait un tour d’horizon de cet univers.
Difficile aujourd’hui de développer la notoriété d’une entreprise sans une présence, même limitée, sur les réseaux sociaux. En plus de transformer la relation client et de faire naitre des occasions d’affaires, ces nouvelles avenues de développement transforment en profondeur la manière dont les entreprises mettent sur pied leur stratégie de communication.
Les assureurs canadiens l’ont bien compris puisqu’en assurance de dommages comme en assurance vie, ces derniers font preuve d’une présence accrue sur les réseaux sociaux. Ainsi, sur les 34 assureurs étudiés, ils sont 85 % à être présents sur Twitter, 77 % sur Facebook et 100 % sur LinkedIn.
Plus spécifiquement, 81 % des 16 assureurs de dommages pris en compte par notre étude sont présents sur Twitter, 81 % le sont sur Facebook et 100 % ont une page LinkedIn. Pour les 18 assureurs vie étudiés, les chiffres sont assez similaires : 89 % sont présents sur Twitter, 72 % sur Facebook et 100 % sur LinkedIn.
Facebook privilégié par les assureurs
De plus, comme pour l’industrie bancaire, c’est Facebook qui est le réseau social privilégié des assureurs. Il est à souligner que Facebook représente le réseau social le plus développé au Québec, utilisé par près de 72 % des adultes québécois, selon ce qu’indique une enquête du CEFRIO en 2014. Il fait donc figure de moyen idéal pour interagir directement avec le consommateur québécois.
Pour l’ensemble des assureurs pris en compte par l’étude du Journal de l’assurance, Facebook rassemble en moyenne une communauté de 40 775 personnes, contre 7 399 pour LinkedIn et 3 307 pour Twitter. Les assureurs de dommages réunissent en moyenne 61 356 personnes sur leur page Facebook, 6 928 sur LinkedIn et 4 010 sur Twitter. De leur côté, les assureurs vie rassemblent en moyenne 12 906 personnes sur Facebook, 7 817 sur LinkedIn et 2 683 sur Twitter.
Les courtiers un peu en retrait
Chez les courtiers en revanche, le constat est bien différent. Pourtant confrontés aux mêmes enjeux en matière de relation à la clientèle et de notoriété auprès du grand public, ils n’ont pas encore investi massivement les différents médias sociaux. Ainsi, parmi les 45 cabinets de courtage les plus importants du Québec, ils ne sont que 12 (soit 27 %) à être présents sur Twitter. Ils sont toutefois 31 (soit 69 %) sur LinkedIn et 30 (67 %) sur Facebook.
Enfin, du côté des agents généraux, le fait de ne pas être en contact direct avec les consommateurs semble freiner un tant soit peu l’adoption des réseaux sociaux par les joueurs du secteur. Sur les 20 MGA étudiés, seuls 6 (soit 17 %) sont présents sur Twitter, 11 (soit 55 %) le sont sur LinkedIn et 8 (soit 40 %) sur Facebook.
Méthodologie de l’étude
Pour réaliser les différents classements présentés ci-dessous, l’équipe du Journal de l’assurance a rassemblé les statistiques enregistrées le 1er mars 2016 sur les différents sociaux. Les nombres d’abonnés ainsi relevés sur Twitter, Facebook et LinkedIn, ont ensuite été additionnés pour obtenir une audience globale. C’est cette dernière qui a été prise en compte pour élaborer les classements.
Il est à noter que pour figurer dans un Top 10, les différents organismes (banques, assureurs, cabinets de courtage) doivent être présents sur au moins 2 des 3 principaux réseaux sociaux. Concernant les agents généraux, l’adoption des réseaux sociaux étant moins généralisée, nous avons dû ouvrir notre classement aux acteurs qui sont au minimum présent sur l’un des réseaux sociaux nommés ci-dessus.
Les compagnies qui possèdent des pages en français et en anglais sont représentées par le symbole*. Celles qui ont fusionné récemment sont représentées par le symbole**. Nous avons fait la somme des nombres d’abonnés enregistrés pour calculer leur audience globale.
Seules les 8 grandes banques du pays ont été prises en compte.