Pour René Rouleau, l’industrie de l’assurance est en pleine rénovation. Et c’est tant mieux selon lui, car elle ne doit pas s’assoir sur ses lauriers.

« L’assurance est devenue un bien de consommation régulier. Elle fait partir du portefeuille du consommateur. Mais il ne faut pas s’assoir sur ses lauriers. L’homme à la mallette, ça n’existe plus. C’est du folklore. Vous devriez d’ailleurs voir nos jeunes agents entrer dans des casernes de pompier pour y parler d’assurance : l’approche a changé. » Et ce changement, il a passé par l’éducation des consommateurs, pour les amener à bien comprendre les produits qu’ils achètent, dit M. Rouleau. « L’industrie se rénove. Ça demande de la vulgarisation et de simplifier les produits. C’est aussi une demande du régulateur. Il faut offrir un conseil réel, qui vient avec une valeur ajoutée. »

Il ajoute que l’industrie se doit aussi d’être intègre, voire étanche. « Elle doit beaucoup s’autoréguler. Elle évolue bien et va dans le bon sens. Ça restera toujours une industrie traditionnelle. Nous ne sommes pas des gens qui vendent des chapeaux et des foulards. Ce qu’on fait demande un grand devoir de vulgarisation et de rendre le tout accessible », dit M. Rouleau.