Au moment où le Journal de l’assurance arrivera dans la rue, les conseillers d’Ontario devraient pouvoir traiter avec un nouvel assureur : LS Mutual Insurance Company. Voilà le nouveau nom de La Survivance en Ontario.Au moment de mettre sous presse au début d’avril, La Survivance s’apprêtait à livrer la version anglaise de son site web. C’est la traduction du nom La Survivance en LS Mutual Insurance Company pour le marché anglophone qui a retardé le processus, car la ministre des Finances du Québec doit approuver ce changement.

Le président et chef de la direction de La Survivance, Richard Gagnon, observe la croissance de son volume de primes à la fois avec enthousiasme et préoccupation. « Dans un créneau, le marché se sature vite », lance-t-il.

Voilà pourquoi La Survivance s’est dotée d’un permis d’assureur vie en Ontario dès 2007. Il y a quelques semaines, la mutuelle québécoise signait une entente avec l’agent général ontarien Financial Horizons Group. « Nous commençons déjà à recevoir nos premières polices en provenance de l’Ontario », annonce fièrement M. Gagnon.

Pour l’heure, la mutuelle de Saint-Hyacinthe voit cette première incursion comme une occasion de tester la réceptivité de ce marché au type de produits qu’elle offre. Elle constate déjà que le créneau de l’assurance invalidité individuelle y est moins développé. « Il n’y a pas beaucoup de fournisseurs en invalidité individuelle là-bas. Les autres distributeurs avec lesquels on discute se montrent intéressés. » Si la période de test est concluante, La Survivance intensifiera ses activités en Ontario.

Cet assureur essentiellement francophone est-il prêt? « Nous nous préparons déjà depuis quatre ou cinq ans à notre entrée en marché anglophone en recrutant du personnel bilingue, indique Richard Gagnon. Nous offrons aussi de la formation en anglais à nos employés. »

La Survivance a actuellement la capacité de mener toutes ses activités dans les deux langues officielles, tant au plan de la plateforme technologique que du marketing, des produits et des réclamations. Elle avait développé progressivement cette aptitude après de nombreuses années d’activité au Nouveau-Brunswick.