La moyenne mobile sur cinq ans de l’indice actuariel climatique (IAC), qui mesure la variation des conditions météorologiques extrêmes et du niveau de la mer, a atteint 1,23 pour le Canada et les États-Unis, selon les plus récentes données divulguées, incluant celles de l’été 2020.

« Il s’agit du dixième trimestre consécutif où la moyenne mobile sur cinq ans de l’Indice actuariel climatique atteint un nouveau sommet », peut-on lire dans le communiqué annonçant cette mise à jour.

 

L’indice actuariel climatique du seul printemps 2020 a été établi à 1,81 pour le Canada et les États-Unis. Ce résultat trimestriel bat ainsi « le record » de 1,77 atteint à l’automne 2016 puis à l’été 2018, souligne Doug Collins, président du groupe de travail sur l’indice climatique.

C’est à la suite de l’ajout de cette donnée saisonnière que la moyenne mobile sur cinq ans de l’indice a été mise à jour.

Six variables combinées

L’IAC combine les données saisonnières trimestrielles recueillies depuis 1961 pour six variables « qui ont le plus d’effet sur les gens et l’économie » : les températures élevées et basses, les fortes précipitations, les sécheresses, les vents forts et le niveau de la mer.

L’IAC a été conçu pour « présenter aux actuaires, aux décideurs et au grand public des données objectives concernant les variations de la fréquence des phénomènes climatiques extrêmes au cours des récentes décennies ».

Il a été lancé en 2016 par quatre organismes représentant la profession actuarielle au Canada et aux États-Unis : l’Institut canadien des actuaires, l’American Academy of Actuaries, la Casualty Actuarial Society et la Society of Actuaries.