Lors de son passage au Journal de l’assurance le 6 juin dernier, le PDG de RBC Assurances, Neil Skelding, a confié vouloir intensifier les ventes croisées au sein de son réseau de succursales pour faire croitre les revenus.La clientèle d’assurance auto constitue la base privilégiée de ventes croisées, mais les clients d’assurance de personnes se verront aussi offrir de l’assurance de dommages.

«Nous voulons nous assurer que chaque client se voit offrir chacun de nos produits», a expliqué M. Skelding.

Il assure toutefois ne pas vouloir jouer dans les plates-bandes de son réseau indépendant. «Nous n’appliquons cette stratégie aux clients qui nous appartiennent. Nos conseillers indépendants possèdent leurs propres clients.» Il ajoute que son intention est d’étendre le marché de l’assurance de RBC et non de le cannibaliser.

RBC compte actuellement sur 54 succursales et des centres d’appel pour mener à bien cette stratégie de ventes croisées. Une force de vente dédiée de 240 agents détenteurs des permis qui leur permettent de vendre tous les produits d’assurance.

Le client cible achètera un montant d’assurance vie qui oscille 30 000 à 50 000 $, de l’assurance maladies graves d’un montant moyen de 25 000 $ ou de l’assurance voyage, par exemple.

Outre l’analyse des besoins financiers de base, l’agent explorera d’autres besoins, telle l’assurance voyage, en demandant au client s’il prendra des vacances à l’extérieur du pays.

M. Skelding considère l’assurance vie et l’assurance voyage comme des secteurs à fort potentiel de croissance pour la vente croisée.