La Banque Royale du Canada (RBC) se questionne quant à son avenir en assurance de dommages du Canada. Son PDG a fait cette confidence lors d’une conférence d’investisseurs tenu à New York le mardi 10 mars dernier.mckay_davidÀ la réponse d’un investisseur institutionnel, David I. McKay a fait le point sur sa stratégie en assurance. M. McKay a indiqué d’emblée qu’il avait peu d’intérêt pour croitre en assurance à l’international, rappelant que RBC détenait une participation dans un assureur de la Caroline du Nord qui a été vendue il y a plusieurs années.

Par ailleurs, il a souligné que le deux tiers de la rentabilité de RBC en assurance au Canada provient de la souscription de produits liés à des hypothèques et des cartes de crédit. « Comme ce sont des produits liés à de l’assurance vie, nous sommes dédiés à développer le marché de l’assurance de personnes pour le long terme », a dit M. McKay, lors de la Conférence des institutions financières de RBC marchés de capitaux.

La réalité est toute autre pour l’assurance de dommages, dit le PDG de RBC. « C’est un marché très volatil, où en plus nous n’avons pas une grande taille, bien en-deçà de plusieurs autres joueurs. Le marché de la bancassurance n’est pas très développé au Canada. En plus, la règlementation nous interdit de vendre de l’assurance dans nos succursales bancaires. Je ne suis donc pas convaincu que nous serons dans ce marché pour le long terme… Nous verrons bien », a-t-il conclu.